Immédiatement pris en charge, il passe actuellement des examens complémentaires. L'Elysée a annoncé hier, que le président français, Nicolas Sarkozy, a été victime d'un «malaise» alors qu'il faisait du sport ce dimanche. Le chef de l'Etat français «a été immédiatement pris en charge par son médecin» et «subit actuellement des examens complémentaires». Dans son communiqué, la présidence française a assuré que d'autres informations seront communiquées ultérieurement. Selon une source gouvernementale, le chef de l'Etat se trouvait à sa résidence de la Lanterne, à Versailles (Paris), lorsque son malaise s'est produit. Nicolas Sarkozy aurait ensuite été transféré par hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Un périmètre de sécurité d'une centaine de mètres a été dressé avec des barrières métalliques hier, autour de l'entrée du Val-de-Grâce. Selon son entourage, le président de la République aurait été pris d'un malaise vagal. Ce genre de malaise, relativement mineur, est généralement dû à une activité excessive du système nerveux, et traduit un ralentissement du rythme cardiaque associé à une chute de tension artérielle. Âgé de 54 ans, le chef de l'Etat français a l'habitude de faire du jogging et du vélo. Il court plusieurs fois par semaine pendant environ une heure. Il s'était rendu mercredi sur le Tour de France pour assister à l'arrivée de l'étape au Grand-Bornand. Les dernières informations sur sa santé remontent au 3 juillet dernier quand le service médical de l'Elysée avait annoncé que des examens cardio-vasculaires et sanguins pratiqués sur Nicolas Sarkozy s'étaient révélés «normaux». Ce bref communiqué médical était le deuxième publié par l'Elysée depuis son élection le 6 mai 2007. Le premier, publié le 24 mai 2007, certifiait que son état de santé était «bon et intégralement compatible avec l'exercice de ses fonctions présidentielles». Pendant la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy s'était engagé à la plus grande transparence sur le sujet en promettant de publier régulièrement son bulletin de santé pour rompre avec la pratique de ses prédécesseurs. Mais l'Elysée n'avait pas communiqué lorsque Nicolas Sarkozy avait été hospitalisé dans le plus grand secret le 21 octobre 2007 à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. Une «petite intervention à la gorge», confirmée, trois mois plus tard, par son porte-parole de l'époque, David Martinon.