Les coupures intempestives de courant électrique suscite des mécontentements un peu partout à Béjaïa. Sonelgaz et ses pratiques indésirables sont sur toutes les lèvres et sporadiquement à l'origine de manifestations. Ces deux derniers jours, pour ne citer que ceux-là, ont été catastrophiques aussi bien pour les commerçants que pour les habitants de la basse Kabylie. La colère couve et parfois elle éclate au grand jour pour donner lieu à des manifestations à l'image de ce qui se passe dans différentes localités montagneuses. Sachant que ces populations sont alimentées à partir du forage de l'oued Soummam, l'eau cesse de couler dans les robinets à la moindre coupure. Et les coupures sont tellement nombreuses que la pénurie est omniprésente. Ces coupures auxquelles s'ajoutent des chutes de tension provoquent souvent des dégâts importants. Les pompes de refoulement sont tout bonnement endommagées. Le temps que celles-ci soient réparées ou remplacées, les populations restent privées d'eau. Une situation qui affecte de nombreuses localités. Les ruptures d'alimentation en courant électrique ne touchent pas seulement les régions rurales. Même les cités urbaines sont concernées. Dans la ville de Béjaïa, tous les quartiers sont touchés par intermittente. Sans prévenir des coupures, l'organisme distributeur coupe le courant et le rétablit à sa guise. Cette façon de faire n'est pas sans détériorer les appareils électroménagers. Du coup, on ne sait plus quand il faut couper le disjoncteur pour éviter ces incessantes coupures et rétablissements. En cette période de canicule, l'usage des appareils de refroidissement, dont principalement les réfrigérateurs et climatiseurs, s'accentue. La demande en courant électrique augmente conséquemment. Ce n'est pas la première fois que cela arrive à Béjaïa. L'an dernier, les citoyens ont vécu la même situation. Les responsables de Sonelgaz intervenaient pour expliquer ces coupures qui relevaient non pas de pannes quelconques mais d'un délestage pure et simple. Ils demandaient alors aux consommateurs de réduire leur consommation pour éviter les surcharges promettant par la même occasion de remédier à la situation par investissements autrement plus adéquats. Une année est passée la situation est restée telle quelle. Les leçons de pédagogie n'y sont pas non plus mais le délestage, les coupures et les chutes de tension continuent à empester la vie des habitants en cette période de vacances. Même les vacanciers se montrent étonnés par ce phénomène qui n'existe apparemment qu'à Béjaïa.