Le thermomètre a affiché 39° ces derniers jours à Oran. Et comme beaucoup d'Oranais le redoutaient, la surconsommation d'énergie électrique en pareille situation a provoqué bien des désagréments et des coupures de courant répétées. Au niveau de la Sonelgaz, on affirme qu'il n'y a pas eu de délestage, et qu'il ne saurait y en avoir. Il n'empêche que la population se plaint ces derniers jours des coupures d'électricité intempestives. Plusieurs quartiers relevant des daïras d'Arzew et d'Es-Senia sont dans cette situation et ont eu à subir de tels désagréments, provoquant colère et mécontentement d'autant plus que ces coupures interviennent souvent au moment du “f'tour” ou juste après. À Arzew dans les quartiers Zahana, Chevrillet… la rupture du jeûne s'est faite à la lueur des bougies et cela plus d'une fois : “On n'est resté souvent pendant plus d'une demi-heure sans courant, ça se produit aussi dans la journée et là des fois c'est plusieurs heures. Quand on demande des explications à l'agence de Sonelgaz, on ne nous en donne aucune”, se plaint une habitante d'Arzew. Des zones relevant de la daïra d'Es-Senia sont soumises à ce type de coupure durant toute l'année et encore plus fréquemment depuis la hausse des températures. Du côté de la Sonelgaz, les causes de ces ruptures d'énergie d'électricité s'expliquent essentiellement par les pics de consommation qui provoquent des coupures ou des pannes momentanées, le système de sécurité se déclenchant automatiquement : “Le problème se pose surtout en ce moment ou dans des tranches d'horaires bien précises ; nous nous trouvons face à une hausse brutale de la demande, le fonctionnement des climatiseurs, et autres appareils ménagers en même temps.” Et notre interlocuteur de préciser : “Mais il y a aussi le problème des branchements illicites qui fragilisent nos équipements et les zones que vous citez sont connues pour être des zones où la fraude est importante.” F. Boumediene