La thèse de l'acte terroriste est à écarter. La population de Boudouaou El-Bahri, dans la wilaya de Boumerdès, était encore sous le choc hier, à la suite de l'assassinat, dans des circonstances qui restent à déterminer, - au domaine Mahfouf au nord de la localité - d'une mère H. A. (51 ans), originaire de Draâ El-Mizan, et de ses deux filles B.N.(18) et B.H.(16). De source informée, on apprend que la thèse de l'acte terroriste est à écarter, car tous les indices révèlent qu'il s'agirait plutôt d'un crime crapuleux que l'enquête ouverte déjà par la brigade de la gendarmerie de Boumerdès déterminera ultérieurement. Les événements en question se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi. Les premiers indices portent les soupçons sur le père de famille qui demeure introuvable à l'heure actuelle. Les services de sécurité, qui se sont déplacés sur les lieux, ont eu à constater que les trois victimes ont été tuées à l'arme blanche et qu'aucune infraction n'a été observée. D'ailleurs, à proximité du lieu du crime, une fête familiale battait son plein. Les mêmes témoins ont encore constaté un bidon d'eau plein de sang, ce qui suppose que l'assassin, après avoir commis son forfait, s'est lavé les mains avant de s'évanouir dans la nature. Par ailleurs, les éléments de l'ANP ont, durant une opération ces deux derniers jours, procédé à la destruction d'une importante cache terroriste au niveau de Dellys et plus précisément au lieu dit Les Jardins. Ce refuge servait de poste de liaison des éléments du Gspc du sinistre Hassan Hattab pour fomenter les attentats en zone urbaine.