La prochaine augmentation du Snmg répondra aux aspirations des couches défavorisées. C'est devenue une fatalité, un passage obligé! A quelques jours du mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes flambent. Face à l'impuissance des ministères du Commerce et de l'Agriculture, censés réguler le marché et équilibrer l'offre et la demande, les commerçants annoncent déjà leur intention de doubler leurs prix pour le mois sacré. «Ce ne sont pas les commerçants qui sont à l'origine de cette flambée des prix des fruits et légumes, viandes, etc. mais c'est la dégradation du pouvoir d'achat car au lieu d'augmenter les salaires, on va directement et uniquement à l'augmentation des aliments», souligne le président de la Fédération nationale des viandes, M.Bellal Djamâa. Le salaire national minimum garanti (Snmg) fixé à 12.000 DA, dont l'augmentation «sûrement timide» serait annoncée, faut-il le rappeler, à la prochaine réunion de la tripartite qui regroupera l'organisation patronale, l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et le gouvernement, répondra aux aspirations des couches défavorisées, a-t-il soutenu, hier lors d'un point de presse. Ces dernières, au revenu limité, seront confrontées à une dure réalité. Le secrétaire général de l'Ugcaa, M.Salah Souilah, a déclaré que les commerçants voulant changer d'activité seront exonérés de l'extrait de rôle lorsqu'ils iront déposer leur dossier au niveau du Centre national du registre du commerce. L'orateur a indiqué qu' à l'échelle nationale, nous avons 1.300.000 commerçants dont 70% sont des commerçants de détail. Quant aux sociétés d'importation et de commercialisation de marchandises, elles tournent autour des 25.000. S'agissant des sociétés étrangères, on compte 1850 sociétés en exercice en Algérie.