Dans un contexte de flambée des prix, Afia a décidé de réduire de 20 dinars le prix du bidon de 5 litres. C'est ce que vient d'annoncer Afia International Algeria, société spécialisée dans l'agroalimentaire et filiale du Groupe multinational Savola, leader mondial dans le secteur des huiles de table. L'entrée récente de Afia sur le marché algérien renseigne que le marché de l'huile commence enfin à bouger, notamment au niveau des prix et de l'offre en général. En effet, depuis que Afia est entrée sur le marché algérien, les coûts à la consommation de cet aliment de base incontournable n'ont pas cessé de diminuer alors qu'ils avaient franchi 1000 DA les 5 litres. Ce qu'il faut noter aussi, c'est que Afia apporte une grande amélioration dans la qualité des huiles (plus de bouteilles avec des impuretés, plus de bouteilles qui se solidifient...) avec plus de variétés (maïs) et plus de communication avec les consommateurs sur les origines et les bienfaits des huiles. Sans cholestérol, «saine et de bonne qualité», selon le producteur et les premiers témoignages des consommateurs, l'huile Afia gagnera assurément la confiance des ménages algériens. L'on se rappelle que Savola a préféré l'Algérie au Maroc. Sa décision de s'implanter en Algérie intervient suite à l'échec d'une tentative de s'allier au groupe Ynna dans le secteur du sucre au Royaume chérifien. Basée à Oran, Afia International Algeria est dotée d'une usine ultramoderne avec une importante capacité de raffinage et de conditionnement des huiles de table, bénéficiant de plus de 30 années d'expérience et de savoir-faire du groupe Savola. Avec 16.000 employés et près de 160.000 actionnaires, le Groupe Savola reste le premier acteur de l'industrie agroalimentaire dans la région du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Asie centrale. Savola joue aussi un rôle de pionnier dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), de la gouvernance et de l'éthique. Signalons enfin, que le groupe Savola a également affiché sa volonté de relancer son projet de construction d'une unité de raffinage de sucre pour un investissement de 140 millions de dollars dans la région d'Oran avec une capacité nominale d'un million detonnes. Le marché algérien en général, celui du raffinage du sucre en particulier, est considéré comme étant l'un des plus attractifs au Maghreb.