Le candidat serait un enfant, Abou El Miaâd, pseudonyme hérité de son père, ancien émir abattu en 2005. Au vu de la pression qu'entretiennent les services de sécurité sur le terrain, les terroristes tentent, vainement, d'établir un plan pour s'en sortir. Or, les informations en possession des services de sécurité font état d'une menace sur l'une des wilayas de l'Est: Constantine, Skikda ou Jijel. Cette menace, selon ces mêmes sources, consiste en un attentat kamikaze et le candidat serait un enfant, Abou El Miaâd, pseudonyme qu'il hérite de son père, ancien émir abattu avec quatre autres terroristes lors d'une embuscade tendue par les forces de sécurité de Skikda, un jour de Ramadhan également. Cet enfant est âgé à peine de 13 ans, il est né dans le maquis. Alors que sa mère se rend aux autorités avec ses enfants en 2006 dans le cadre du processus de la Réconciliation nationale, l'enfant a été pris dans l'oeil du cyclone. Récupéré par l'obscur Droukdel, le présumé numéro un du Gspc, il sera entraîné dans les maquis de la zone 6, selon la cartographie terroriste, par l'émir Ammar Lamloum. Selon des indices, l'attentat serait prévu dans la ville de Skikda, mais certaines donnes laissent croire que l'attentat devrait avoir lieu à Constantine ou Jijel. N'ayant pas le droit à l'erreur, les forces de sécurité ne pouvaient pas manquer de réagir. Tout a été étudié dans les moindres détails. Des barrages fixes ont été dressés tout au long des axes routiers interwilayas. Des barrages mobiles de la Gendarmerie nationale, en mesure d'intervenir à n'importe quelle heure et à n'importe quel endroit travaillent de nuit comme de jour: des fouilles au corps, vérification des véhicules et de l'identité des passagers. Les gendarmes sont assistés par les brigades cynophiles, utilisées pour détecter les explosifs. C'est dire tout simplement que le dispositif sécuritaire est remarquablement renforcé. Non seulement dans les wilayas citées plus haut mais encore au niveau des Aurès où l'on vient de démasquer l'identité d'un kamikaze qui demeure activement recherché. Il s'agit d'un certain Toumi Nacer alias Abou Firass Belkacem né en 1983 à Oued Souf. L'importance du dispositif sécuritaire observé par le commandement de la 5e Région militaire renseigne parfaitement sur la volonté et l'engagement des forces de l'ANP à vouloir en finir avec ce qu'on appelle le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb. Les mesures appliquées actuellement ne sont pas dues au mois de Ramadhan seulement mais bien plus, selon des sources très au fait en raison du contexte sécuritaire. Il va sans dire que de plus en plus acculé, ce qu'on appelle le Gspc demeure une menace. On est certes loin de la situation ayant prévalu durant les années 90. Néanmoins, cette organisation terroriste est encore capable de surprendre même en situation d'agonie. C'est la raison pour laquelle même au niveau des maquis où se terrent encore les résidus du Gspc, les forces de sécurité mènent régulièrement des opérations de ratissage. Les dernières interventions se sont soldées par l'élimination de plus d'une trentaine de terroristes, notamment à Skikda, Bordj Bou Arréridj et Batna, sachant que plusieurs réseaux de soutien ont été démantelés. Même en plein mois de Ramadhan, sous une chaleur torride, les forces de sécurité, tous corps confondus, sont à pied d'oeuvre. Leur engagement ne prendra fin qu'avec l'élimination définitive du Gspc.