Malgré les initiatives prises par le gouvernement pour essayer de réduire ces accidents, le chiffre ne cesse d'augmenter. Plus de 200 morts et environ 1000 blessés en seulement 20 jours. Ces chiffres jugés alarmants reflètent la gravité du problème des accidents routiers que rencontre notre pays et qui demeurent un véritable cauchemar pour la société et cela, malgré les initiatives prises par le gouvernement pour essayer de réduire ce nombre, devenu aujourd'hui inquiétant. En effet, l'Algérie est l'un des pays connus mondialement par ses nombreux accidents annuellement, ce qui est devenu un phénomène dangereux. Plusieurs institutions ont délégué la mission de combattre ce terrorisme routier qui hante nos routes, aux autorités civiles, recommandation qui ne devrait pas être prise en considération sachant que les services de sécurité ne peuvent pas à elles seules, arrêter les problèmes de circulation. D'autant plus que les sanctions et les contraventions n'ont abouti à rien. Depuis le 14 août de l'année en cours, la date de l'application des nouvelles consignes pour diminuer le nombre d'accidents de la circulation, les autorités locales ne cessent d'enregistrer une augmentation inquiétante du nombre de personnes victimes de ces accidents. Rappelons que pas plus tard que le mois dernier, la ville de Bordj Bou Arréridj a enregistré 171 accidents en moins d'un mois. En effet, ces accidents de la route ont fait 7 morts au cours du mois d'août sur la RN 5, notamment sur le tronçon routier entre la wilaya de Bordj Bou Arréridj et la wilaya de Bouira. Les causes, selon la Protection civile de la wilaya, restent comme toujours, la vitesse dans les endroits dangereux (virages et côtes), les dépassements non autorisés et le non-respect du Code de la route dans plusieurs cas. Il faut noter que le tronçon routier de la RN5 entre la wilaya de Bouira et Bordj Bou Arréridj est devenu l'un des plus meurtriers du pays à cause surtout d'un trafic dense, notamment les camions et les bus reliant les 17 wilayas de l'Est algérien. Cela dit, les accidents de la circulation ont provoqué en Algérie la mort de 20.000 personnes durant les cinq dernières années et cela malgré toutes les dispositions qui ont été prises pour combattre ce fléau social.