Pour l'ambassadeur d'Italie, «si on veut encourager la présence des PME, il faut tenir compte des éléments comme le partage du capital». L'Italie continue à booster ses investissements en Algérie. «Il y a un fort intérêt des entreprises italiennes pour investir en Algérie», a déclaré l'ambassadeur d'Italie à Alger, Giampaolo Cantini, lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier. Interrogé sur le climat des investissements en Algérie après les dernières mesures, l'ambassadeur n'a pas fait de commentaire. «C'est une question dont on ne peut voir les conséquences que sur le terrain», a-t-il déclaré en restant prudent. «Ce que je peux dire est que les entreprises italiennes accordent un intérêt particulier pour l'Algérie», a-t-il assuré. Selon lui, les sociétés veulent s'impliquer dans toute la gamme d'activités en Algérie. Cependant, il pense que «si on veut encourager la présence des petites et moyennes entreprises, il faut tenir compte des éléments comme les facilitations administratives et douanières et le partage du capital». En d'autres termes, M.Cantini précise qu'«il faut voir si ces mesures s'adaptent aux conditions opérationnelles». Faisant allusion aux nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire 2009, le conférencier craint que ces mesures aient des conséquences néfastes sur les petites et moyennes entreprises. L'ambassadeur d'Italie à Alger, Giampaolo Cantini, n'a ni confirmé ni infirmé l'achat de frégates italiennes par l'Algérie. «Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce sujet», a-t-il répondu à la question d'une confrère, lors de la conférence de presse qu'il a tenue hier à Alger. «J'ai appris l'information par le biais de la presse londonienne, mais certaines informations au plan factuel ne sont pas correctes», a-t-il encore ajouté en guise de précision. La presse a rapporté récemment que l'Algérie a conclu un accord avec l'Italie pour l'achat de frégates Fremm pour la valeur de 4 milliards.