Le transfert de technologie et de savoir-faire assuré par la coopération avec Berlin. En organisant la visite d'une délégation d'hommes d'affaires allemands et de la Bourse de coopération, la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie AHK, veut s'investir encore plus dans un travail de coopération en encourageant, notamment le «transfert de technologies» vers l'étranger, en général, et vers l'Algérie, en particulier. Dans son discours hier à l'ouverture de la «Conférence et Bourse de coopération», M.Andreas Hergenröther, directeur général de AHK s'est voulu convaincant devant les opérateurs algériens et les neuf représentants de firmes allemandes venues en prospection de marchés à Alger. Lors de son intervention, M.Hergenröther, aux côtés duquel se trouvaient Mohamed Chami, président de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (Caci) et Ahmed Aït Ramdane, en charge de la promotion des investissements au ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, a salué les «efforts de l'Algérie à mettre aux standards internationaux son secteur industriel». Le conférencier a cité les partenariats algéro-allemands déjà réalisés avec le concept économique de «gagnant-gagnant» qui a donné ses preuves. Il a parlé des investissements engrangés dans le cadre de la politique algérienne de privatisation et la signature de joint-ventures privés. L'orateur a fait de la promotion des relations économiques entre les deux pays, son cheval de bataille et celui des 81 Chambres de commerce et d'industrie (CCI) d'Allemagne dont l'AHK fait partie. Cette délégation est la seconde qui se rend à Alger. Cinq autres missions d'hommes d'affaires sont attendues d'ici le 8 décembre, a précisé Hergenröther. Dans un briefing avec la presse, le responsable allemand a regretté que «la loi de finances complémentaire (LFC) est appréhendée comme un ´´handicap´´ par les entreprises allemandes». Il a mis le doigt sur «certaines hésitations de ces entreprises quant à leurs investissements dans les secteurs hors hydrocarbures». S'exprimant en marge de la conférence, le directeur de la Caci, Mohamed Chami a indiqué à la presse que «les possibilités d'exportations vers l'Allemagne doivent sortir de l'ornière des hydrocarbures, citant un exportateur algérien qui s'est spécialisé dans l'exportation de produits agricoles bio vers l'Allemagne. Il a ainsi évité l'exportation de dattes, qui est orientée vers toute l'Europe». Pour lui, «l'Algérie dispose de nombreux atouts économiques, notamment l'énergie, qui attirent les investisseurs étrangers». Hergenröther n'a pas manqué d'afficher sa satisfaction quant aux échanges commerciaux avec l'Algérie qui ont doublé depuis l'année 2000 et qui se sont accrus de 25% pour la seule année 2008 et de 18% pour le 1er semestre 2009. Avec 1,78 milliard d'euros d'exportations, l'Allemagne se place parmi les cinq premiers fournisseurs de l'Algérie, a souligné le responsable d'AHK.