La décision de report a été prise en raison des retards accusés au niveau de la réalisation. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé le report de l'ouverture du nouveau pôle universitaire de Bir El Djir (Oran) jusqu'à septembre 2009 alors qu'elle était prévue pour décembre prochain. La décision de report a été prise en raison des retards accusés au niveau de la réalisation. Devant cet état de fait, le ministre Rachid Harraoubia a, lors de sa visite de travail et d'inspection d'hier, insisté sur la nécessité de synchroniser le volet pédagogique avec la question de l'hébergement. Six mille places pédagogiques et 12.000 lits seront réceptionnés et synchronisés pour l'exercice 2009-2010. Le futur pôle universitaire de Bir El Djir, qui comprend 07 facultés, devra, à la livraison totale du projet, accueillir 27.000 étudiants. Quinze résidences d'une capacité de 28.000 lits sont prévues. À ce jour, malgré les quelques retards constatés, 6000 places pédagogiques sont en cours d'achèvement alors que 10.000 autres sont en cours de lancement et 5000 autres sont encore à l'étude. Un montant de plus de 20 milliards de DA a été alloué pour la réalisation des bâtiments pédagogiques et des 15 résidences devant accompagner le projet. Parallèlement à la visite considérée, M.Rachid Harraoubia a présidé les travaux de renouvellement du comité sectoriel permanent. Dans son discours, le ministre a mis en exergue la nécessité d'adapter l'Université aux nouvelles exigences modernes en l'intégrant dans le processus de la recherche scientifique. Sur sa lancée, le ministre a annoncé la mise en place du statut particulier des études doctorales et post-doctorales. Cette politique vise à «intégrer les jeunes chercheurs dans le processus qui a été entamé», a expliqué le ministre en mettant en exergue la nécessité de booster la création universitaire et consolider le rôle des chercheurs dans le cadre de la cohabitation du couple industrie-université. La stratégie est entérinée par le département que gère M.Harraoubia qui a affirmé: «Nous sommes plus que jamais décidés à mettre en place les moyens adéquats et permanents liés à la recherche scientifique.» Par ailleurs, selon Harraoubia, l'évaluation scientifique et technologique revêt une importance capitale pour laquelle «il est plus que nécessaire d'associer les experts algériens et étrangers». Hier, tard dans la soirée, plusieurs professeurs des différentes universités algériennes se sont réunis aux fins de mettre en place le programme national de la recherche scientifique. Au total, 34 secteurs sont concernés par le programme en question. Aussi, les participants à la rencontre d'Oran débattront des questions liées à la mise en place des laboratoires et d'équipes de recherches mixtes, à l'étude de l'environnement, de la recherche et de l'amélioration des conditions de travail des chercheurs, à l'innovation et la mobilité de la recherche scientifique dans le secteur de l'industrie. Les mêmes participants focaliseront les travaux de leur rencontre autour des textes et règlements régissant le domaine de la recherche scientifique. Sur un autre plan, les résultats du concours de magister d'architecture au niveau de l'université des sciences et technologies Mohamed-Boudiaf ont été annulés, pour vice de forme, apprend-on. En effet, selon des sources, il y aurait eu des fuites concernant des sujets du concours alors que les étudiants admis seraient des enfants de quelques responsables de la même université. Le recteur de l'Usto, M.Bensafi, tout en confirmant l'annulation des résultats, a réfuté en bloc, ce qu'il est désormais appelé à Oran de «grand scandale»..