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La lecture est de retour
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE CHERCHELL
Publié dans L'Expression le 30 - 07 - 2002

La municipalité s'ouvre à la culture, mais un centre de lecture, ce n'est pas seulement le livre...
Confucius dans son infinie sagesse disait: «Si tu sauves un homme de la faim, il ne te sera redevable qu'un seul jour, mais si tu le sauves de l'ignorance, il sera ton disciple pour toujours».
Ainsi, ce jeudi 25 juillet a vu le retour de la culture dans une ville où l'inculture et la sous-culture sont légion depuis des décennies, servant de leitmotiv à certains cercles aux desseins autant occultes qu'obscurs à coloration kaléidoscopique: une fois, c'est politique, une autre fois c'est culturel...et ainsi de suite.
Mais, de la culture, la vraie, niet. Alors, une bibliothèque municipale à Cherchell, ce n'est point un scoop, car les infrastructures construites depuis les années 70 à cet effet, ont été vite détournées, comme celle qui sert actuellement de siège à la daïra.
Néanmoins, Cherchell a sa bibliothèque avec toutes ses structures attenantes au service de la population.
M.Bachir Hocine, gestionnaire des lieux nous présenta son site: «On dispose d'une grande salle de lecture comportant 50 sièges avec une capacité de 5359 ouvrages (en français, en arabe et en anglais). Il y a aussi une salle d'apprentissage de dessin artistique (atelier d'initiation à la peinture) ainsi que deux autres salles, l'une consacrée à la formation en informatique et à l'Internet, et l'autre la projection de vidéo et aux conférences...Le nombre d'adhérents ne cesse d'augmenter (au nombre de 90).
Cette bibliothèque municipale a hérité des structures (siège) de l'ancien tribunal, vestige d'un passé lointain qui a eu sa part dans la participation à l'écriture d'une page de l'histoire de la ville. Se situant au centre-ville, plusieurs institutions la côtoient: la mairie, le musée, la place des Martyrs aux majestueux bellombras, témoins d'un passé glorieux.
Des arcades entourent toute l'enceinte intérieure où se trouvent les différentes salles que le directeur nous avait présentées.
Et c'est sous ce préau de voûtes qu'une exposition haute en couleur et en émotion se déroule (jusqu'au 10 août). Celle-ci a réuni les plus beaux pinceaux de la ville et des environs. Ainsi et tout long du couloir on assiste à un savoir-faire «agressant» le visiteur par tant de dextérité et tant de force à peindre le vécu autant que le symbolique.
Ce symbolisme qu'a si bien interprété dans sa peinture figurative, à travers des tableaux-fresques, Fendjel Madjid, un érudit autodidacte qui a réussi à sublimer l'assistance par son outrecuidance coutumière.
Ainsi, la majeure partie des toiles et des peintures sont de caractère impressionniste, peinture du vécu avec une touche impressionniste : on citera à cet effet dans un ordre qui ne diminue en rien leur mérite: Hamri (portraitiste), Chanaâ, Chérif Slimane, Bouchahda...et autre Arbouche Ahmed.
Tout un chacun a une prédilection pour les paysages ou pour les couleurs.
D'ailleurs, la reproduction, par Hamri Abdelkrim, de Terrasse sur Tizirine, d'Eugène Deshaes, ainsi que la Rue du chameau (La Casbah) ont fait sensation...
Il faut dire aussi que plusieurs thèmes sont abordés comme celui de l'hymne à la beauté, à la nature, à la femme (et à son émancipation): Crédo de Ababsia Djamila qui utilise dans son symbolisme la technique du camaïeu (expression de différents tons d'une même couleur).
Plusieurs portraits «fixent» le regard du visiteur, de feu Boudiaf à d'illustres inconnus, exécutés de main de maître par Hamri et Debbagh (au palmarès riche en expositions).
D'autres oeuvres ont, aussi, fait sensation: celles de Zaïr Nassima exécute en peinture dorée sur tissu (faux daim), avec la touche des reproductions au sable de paysages saharien, chaoui et de portraits (Néfertiti). Cependant, celui qui se démarque de ce qui normatif, c'est le peintre au pinceau surréaliste s'inspirant d'un impact mystique, fruit de lectures et de recherches allant de Baudelaire (et de son spleen) associé à Arthur Rimbaud pour atteindre cette recherche dans la méditation transcendale propre aux saints marabouts d'antan qui hantent autant notre passé que notre présent, tel que le célèbre cheikh Sidi Abdelkader El Djillani. Bekhti Abderrahmane, car il s'agit de lui, peint sous l'effet suite d'inspirations spontanées issues de prédispositions propres à chaque individu: «On ne devient pas peintre. On naît avec», dixit Bekhti, qui ajoute «On apprend des techniques pour peindre mais si on n'est pas doué, il n'y a pas de recette. Puis vient à notre secours la culture et les recherches personnelles.»
Cette appréciation sera approuvée par la jeune Fatiha Boutekfa, expression suivante de son art. Ses oeuvres sont impressionnistes, inspirées par des sensations et des impulsions purement sensorielles propres à sa nature de femme.


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