Les plages de l'Est ont connu une affluence exceptionnelle ce mois de juillet. Cela a dépassé de loin, par le nombre impressionnant, toutes les prévisions établies des services d'accueil, de protection et de prestations de service de la wilaya de Annaba. Il n'y a pratiquement aucune plage qui ne soit fréquentée, y compris celles désertées autrefois. En effet, de Sidi Salem jusqu'à Aïn Barbar, la perle de la corniche bônoise, toutes les plages sont prises d'assaut, même celles de la cité Seybouse (polluée), jadis nullement fréquentées. Les plages répertoriées de la côte de la wilaya de Annaba s'étendent de Sidi Salem (El-Bouni) jusqu'aux merveilleuses plages de Chetaïbi (ex-Herbion, contrée où jadis Napoléon Bonaparte passait ses vacances et disposait d'une belle maison de maître qui existe encore de nos jours). L'ouverture de nouvelles plages telles que R'mila, très étendue, avec son sable fin et doré fait vraiment le bonheur des estivants de la région et spécialement les Constantinois qui y élisent domicile pendant toutes les grandes vacances. A R'mila, il y a non seulement la mer non polluée, le sable fin, mais encore la forêt verdoyante. R'mila est considérée comme la plage familiale par excellence presque dans tout l'Est algérien. Chetaïbi, distante d'environ 70 km d'Annaba, est épargnée de toute pollution. C'est une région purement agricole. La plage de Sidi Okacha fait la fierté des Tekouchi (habitants de Chetaïbi). Cette dernière est connue à l'échelle mondiale. Chetaïbi englobe aussi en son sein d'autres merveilleuses plages telles que Boué Ouest, Daoudi, Fontaine romaine et celle du Port. Toutes, hormis celle du Port, sont à l'état sauvage. Les estivants y apprécient les baignades. Ceux qui fréquentent celles de Annaba et spécialement celles toutes proches du centre-ville telles La Levée de l'aurore, appelée communément Vedrou, El-Katara, La plage des juifs (Rocher Carré), Saint Cloud et Chapuis ne font que se mouiller. Les estivants sont entassés les uns sur les autres. Des comportements nouveaux sont apparus sur ces plages. Par incivisme, des bandes organisées imposent leur loi pour exploiter ces plages. Spécialement celle de Chapuis où les espaces sont envahis par de nombreux parasols. Obligation est imposée, d'une manière ou d'une autre, à tout baigneur d'utiliser, contre paiement, parasol, chaise et banc. Pour ne pas gâcher les journées des estivants, la présence des services d'ordre serait souhaitable.