Une offensive militaire est déclenchée depuis plusieurs jours au sud-est du pays, par les forces de sécurité, sur la trace d'une importante sériât qui agit au profit de ce qu'on appelle le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb. La traque de cette phalange, qui com-prend la présence du tristement célèbre Hamadou Abid, émir de la région sud, a été déclenchée sur la base de renseignements faisant état d'une transaction d'armes de guerre sur le point d'être finalisée. Fort heureusement, l'opération a été avortée mais malheureusement, les terroristes ont réussi à prendre la fuite. Selon des sources, le groupe, au nombre de 7, tente de rallier le Nord du Mali. Avertis, les services de sécurité maliens devraient prendre en charge la suite de l'opération. Le Mali, dans le cadre des mécanismes de lutte dégagés par les plus hautes instances militaires des états-majors de l'Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger, lors de la rencontre de Tamanrasset, le 2 août dernier permettant aux forces de sécurité de poursuivre les terroristes bien au-delà des frontières de leurs pays, devrait prendre en charge la poursuite de l'opération. Pour rappel, la rencontre de Tamanrasset a abouti à des accords entre les pays participants, notamment l'échange de renseignement et une coopération dans la transparence pour lutter contre Al Qaîda. Hamadou Abid est l'un des chefs terroristes les plus recherchés. En l'absence de Mokhtar Benmokhtar, il a réussi à tisser des liens avec les rebelles du Nord du Mali. Il serait même, selon des informations, à l'origine de la plupart des attentats ayant secoué le Mali ces derniers mois. Sa mission est de garder la région instable et faire diversion par rapport à ce qui se passe dans la bande du Sahel. Une région caractérisée par une instabilité au profit d'Al Qaîda, mais aussi au profit des bandes mafieuses manipulées par l'organisation d'Oussama Ben Laden et de parties étrangères.