Le Parti des travailleurs n'exclut cependant pas des accords avec les partis concernés par l'échéance électorale. C'est décidé, le Parti des travailleurs (PT) ne participera pas au prochain remaniement partiel du Sénat prévu fin décembre prochain. La résolution a été annoncée hier par Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT lors de la réunion des cadres du parti de la wilaya d'Alger. «Nous ne prendrons pas part aux prochaines sénatoriales», a affirmé la première dame du PT. Néanmoins, Mme Hanoune a réaffirmé la disponibilité de sa formation à «établir des accords politiques avec les partis intéressés». Abordant, lors de sa présentation du rapport politique du parti, la tentative de corruption dont auraient été victimes des élus de son parti, Mme Hanoune dira: «Nous avons apporté des preuves sur ces tentatives.» A ce sujet, l'oratrice s'est montrée étonnée des réactions que ses déclarations ont suscitées. Pour rappel, Mme Louisa Hanoune avait dénoncé des «pratiques politiques malsaines» de certains élus locaux de partis. Il s'agit d'élus du FLN, du RND et du FNA. Des accusations rejetées en bloc par les partis incriminés. Cela dit, Mme Hanoune a nuancé ses propos: «Les directions de ces partis nous ont avoué qu'elles sont en train de mener un combat sans merci contre ces agissements.» Pour la patronne du PT, ces «dérives» constituent des éléments parmi tant d'autres qui rappellent la nécessité de réformer le système politique. En ce sens, l'intervenante a estimé que «l'amélioration de la situation sécuritaire ainsi que le progrès constaté sur le plan économique plaide pour une telle mesure». La secrétaire générale du Parti des travailleurs a salué, hier, la réussite de la 14e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila). «Je me suis rendue sur les lieux et j'ai été agréablement surprise par le nombre impressionnant de visiteurs», a avoué Mme Hanoune. Pour cette dernière, cet engouement est un signal fort. «Cela montre que les Algériens ont renoué avec la culture», a indiqué la SG du PT. Toutefois, Mme Hanoune a rappelé la nécessité d'asseoir une politique du livre, laquelle politique permettra d'assainir ce secteur.