A quoi sert-il d'avoir des relations diplomatiques avec un pays qui a manifesté une haine viscérale envers l'Algérie, ses symboles et son peuple? Et maintenant? Peut-on encore parler de la fraternité algéro-égyptienne? Le masque est tombé. Il a suffi juste d'un match de football pour mieux comprendre «l'amour» que portent les Egyptiens aux «frères» Algériens. Alors que les Egyptiens ont eu un accueil chaleureux, avec des fleurs, à la ville des Roses, lors du match aller à Blida, les Algériens ont été récompensés, par un accueil dans la douleur, avec des pierres au Caire. C'est toute la différence entre les deux peuples. Les Algériens croient à la fraternité. Ce qui n'est pas le cas du côté du Nil. Les Egyptiens ont vomi toute leur haine envers les Algériens. Preuve en est: jeudi dernier, les joueurs algériens ont été agressés à leur arrivée à l'hôtel. Le bus des Verts a été saccagé. Bilan: trois joueurs blessés et l'entraîneur des gardiens de but commotionné. Comme ils sont doués dans l'élaboration des scénarios, les Egyptiens sont allés inventer des histoires montées de toutes pièces. Ils ont endossé le tragique événement aux joueurs algériens! Un fait qu'on ne trouve même pas dans les feuilletons égyptiens. La vérité est tombée à la fin du match: quatre bus des supporters algériens ont été agressés. Bien que leur équipe s'est imposée devant les Fennecs sur le score 2-0, les Egyptiens ont continué à agresser les supporters et même les journalistes à l'aéroport international du Caire. Des événements qui ont mis à nu les mensonges égyptiens. Ne serait-il pas meilleur pour ces Egyptiens de préserver leurs «précieuses pierres pyramidales» que de protéger les Israéliens qui massacrent les Palestiniens? Et pourtant, le sang des Algériens a coulé dans le Nil, lors de la guerre israélo-arabe d'Octobre 1973. Des militaires algériens ont participé aux côtés des Egyptiens lors de cette guerre contre l'Etat hébreu. Récompense: des visites guidées sont organisées régulièrement pour les Israéliens qui séjournent comme des héros à Charm El Cheikh et à Khan El-Khalili. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a rappelé hier, l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, a-t-on appris de source crédible. Cette décision intervient suite aux graves incidents qui ont émaillé la rencontre de football ayant opposé l'Equipe nationale égyptienne à son hôte algérienne, ajoute la même source.