Ce n'est un secret pour personne. Les Algériens ayant effectué le déplacement au Caire ont vécu l'enfer lors du fameux match Egypte-Algérie. Et pour éclairer davantage l'opinion publique, en particulier les Algériens qui n'arrivent toujours pas à comprendre le degré de haine et d'animosité des Egyptiens, il faut lever le voile sur certains aspects y afférents que certaines parties ne veulent pas vraiment aborder à l'heure actuelle. En premier lieu, il faut signaler que les plus grands instigateurs de la violence et les premiers responsables de l'enfer vécu par les Algériens depuis leur arrivée au Caire, joueurs, staffs, responsables, journalistes ou supporters, sont le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher et le fils du président Hosni Moubarak, Gamal en l'occurrence. Le premier cité avait textuellement déclaré, deux jours avant le match: «Faites ce que vous voulez des Algériens, mais pourvu que l'Egypte gagne et ne se fasse pas éliminer chez nous», a-t-il indiqué. Des propos indignes d'un responsable et même d'une personne respectable. Son complice, Gamal Moubarak, quant à lui, a fait de son mieux pour mettre les bouchées doubles en donnant le feu vert à tous les Egyptiens, notamment aux policiers et les agents du service d'ordre pour mener la vie dure à tous les Algériens. Mais comme la vérité se trouve toujours ailleurs, ce Gamal Moubarak avait, en quelque sorte, un message fort à faire passer qui n'est autre que la publicité de sa future candidature au poste de...président de la République pour succéder ainsi à son père. En d'autres termes, cette personne a voulu gagner la sympathie des Egyptiens et dont la majorité refusent un régime Moubarak bis. Espérons seulement que les hommes de Rabah Saâdane nous offriront une belle qualification ce mer-credi au Soudan. Comme cela, Gamal Moubarak et son complice Samir Zaher vont chercher un joli coin du côté des pyramides pour pleurer sur leur sort. C'est, en tout cas, le souhait de tous les Algériens, en particulier, ceux qui ont vécu l'enfer au Caire.