Que dire de cette nouvelle sortie des Egyptiens, sinon qu'elle est ignoble et indigne d'un pays qui prétend être le centre du monde de par sa grande civilisation? Les masques sont tombés au bon moment pour découvrir ceux qui n'aiment pas les Algériens et pis encore, tout ce qui est Algérien. Une évidence du moment que tous les Algériens qui ont effectué le voyage au Caire parlent d'un vrai guet-apens dont les victimes étaient, en premier lieu, les joueurs dès leur arrivée jeudi dernier mais aussi tous ceux qui les ont accompagnés, supporters et journalistes. En effet, tout ce beau monde a bel et bien vécu l'enfer et ce ne sont pas les 3000 Algériens pris en otage un certain 14 novembre au Cairo Stadium qui diront le contraire. Pour information, parmi la délégation algérienne se trouvaient deux ministres, en l'occurrence, MM.Hachemi Djiar et Djamel Ould Abbès, chargés respectivement des Sports et de la Solidarité nationale. A ceux-là, s'ajoute notre ambassadeur en Egypte, M.Abdelkader Hadjar. Ce qui signifie que les membres du gouvernement algérien étaient sur les lieux pour faire le constat. Les Egyptiens étaient capables de tout nier en se cachant derrière leurs masques cachant mal l'hypocrisie et le mensonge. Le comble est que ces Egyptiens accomplissaient leur sale besogne au nom de la fraternité afin d'atteindre un seul objectif, celui de nuire à l'Algérie et aux Algériens. D'ailleurs, nos deux ministres ont même affirmé qu'ils allaient rédiger un rapport bien détaillé pour le confier au Premier ministre dès leur arrivée à Alger. Ce qui veut dire que les agissements des Egyptiens ont dépassé les bornes. Ouvrons ici une parenthèse pour signaler la complicité flagrante des autorités égyptiennes avec les responsable de la Fédération Samir Zaher qui sera désormais, l'ennemi n°1 de l'Algérie. La raison? Elle est toute simple: ce pseudo-responsable a tout simplement incité ses compatriotes à la violence et à l'animosité, allant jusqu'à déclarer: «Faites ce que vous voulez des Algériens.» Une déclaration qui n'a même pas besoin d'un quelconque commentaire. Même le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n'a pas hésité une seule seconde à fustiger Samir Zaher en le rendant responsable de l'enfer vécu par tous les Algériens depuis leur arrivée au Caire. Normalement, ce Samir Zaher peut s'estimer heureux après tous ces actes de vandalisme constatés au Caire durant quelques heures seulement. En parlant de vandalisme, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a textuellement déclaré après la fin de la rencontre, que l'Algérie a donné une belle leçon de civisme à tous les Egyptiens qui prétendaient être des gens civilisés et élevés en évoquant à chaque fois les fameux 7000 ans de civilisation. Mais les Egyptiens semblent oublier que le civisme est une affaire de comportement et de civilité et non pas d'un passé évoqué à chaque fois. Des supporters bloqués au stade jusqu'à 3h du matin Sans aucune exagération, le public algérien, présent au stade du Caire, a vraiment donné aux Egyptiens une belle leçon de civisme et de fair-play de par son comportement exemplaire. Et pourtant, ce même public a subi toutes les intimidations et toutes les provocations qu'on puisse imaginer. Malgré cela, le «service d'ordre» égyptien a fait de son mieux pour nuire à nos supporters, allant même jusqu'à confisquer les drapeaux algériens. Les supporters algériens étaient certes, bien encadrés au stade pour éviter d'éventuels dérapages ou affrontements avec le public égyptien. Ils allaient pourtant subir toutes sorte de provocations et d'intimidations. Et comme l'Algérien ne cède devant rien, les Egyptiens étaient contraints d'utiliser tous les moyens pour pousser nos supporters à bout. Parmi ces dépassements regrettables, «la prise en otage» de quelque 2500 supporters jusqu'aux premières heures du jour. Normalement, cet acte ignoble démontre clairement que les Egyptiens avaient bel et bien préparé leur «sale coup». Mais la question qui se pose maintenant, est sans doute celle de connaître la réaction des Egyptiens si l'Algérie s'était qualifiée au Mondial. Même les hauts responsables algériens, à l'instar de Djiar, Ould Abbès et même Raouraoua, se sont posé cette question. La réponse est toute simple, aucun Algérien ne serait sorti vivant du stade du Caire. C'est, en tout cas, l'avis de tous les présents qui ont vécu l'enfer au Cairo Stadium un certain 14 novembre à l'occasion du match Egypte-Algérie. Des femmes enceintes malmenées Toujours dans le cadre des dépassements inadmissibles des Egyptiens, il faut signaler que même les femmes algériennes enceintes n'ont pas été épargnées par l'excès de zèle des policiers égyptiens. En effet, ces derniers se sont même permis de faire fi du respect et de la considération dus à la gent féminine lors de la fouille. Certains se sont même permis de toucher les ventres de ces femmes enceintes pour confirmer leur grossesse. C'est dire que les Egyptiens sont vraiment allés trop loin dans leurs ignominies.