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«Les avocats égyptiens ont déshonoré la profession»
FAROUK KSENTINI REAGIT À LA CAMPAGNE DE DESINFORMATION MENEE AU CAIRE
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2009

Le silence, rien que le silence, est l'arme qui peut déjouer cette manipulation.
La défense judiciaire égyptienne «était aussi faible» que la défense de l'équipe des Pharaons lors du match de foot Algérie-Egypte au Soudan.
Les avocats de ce pays, qui ont brûlé l'emblème national algérien dimanche, «ont déshonoré la profession» et devraient avoir honte de leur acte. Ce n'est pas tout; ces derniers sont appelés à bien réviser dorénavant leurs devoirs puisque en aucun cas le Tribunal pénal international ne pourrait statuer sur le conflit «médiatico- politique» entre les deux pays, comme le prétendent les juristes égyptiens. Enfin, le silence, rien que le silence, est l'arme qui peut déjouer la manipulation égyptienne. Consterné par l'attitude des avocats égyptiens devant l'ambassade d'Algérie au Caire, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, a dit hier être consterné par cet acte. «En Egypte, les autorités accusent l'Algérie de bafouer les droits de l'homme. Ils oublient que notre sélection nationale a été agressée sur leur terre.» Ksentini est revenu sur le dossier des prisonniers algériens de Guantanamo acquittés et libérés par la justice algérienne. Pour lui, le verdict n'a pas révélé de surprises. «On ne peut construire la culpabilité de quelqu'un sur aucune base juridique», a-t-il souligné. Il expliquera que la plupart de ces détenus ont été jugés en Bosnie et relaxés. «A leur sortie du tribunal bosniaque qui les a totalement innocentés, ils ont ensuite été appréhendés par les forces américaines et transférés à Guantanamo.» Leur arrestation n'était fondée sur aucune base juridique ou accusation claire.
A Guantanamo, ils sont restés dans des conditions extrêmement pénibles pendant plus de 4 ans. «Lorsque deux des 17 détenus ont été remis à l'Algérie, à leur demande, on n'a rien découvert dans leurs dossiers, donc la juridiction algérienne et le tribunal criminel algérien ont décidé de leur acquittement», a expliqué Me Ksentini avant de poursuivre: «Je regrette que ces Algériens aient connu une détention excessive, abusive et extrêmement rigoureuse à Guantanamo pendant de longues années.» A l'heure actuelle, 13 Algériens sont toujours détenus dans cette prison. Les Algériens pourraient exiger des indemnités à l'Administration américaine. «Ce geste est individuel, personnel. L'Etat algérien ne peut se substituer aux personnes», relève Ksentini.
Ce dernier évoque deux principales raisons, la plus importante ayant trait au fait que les prisonniers sont binationaux. Ils portent les deux nationalités, algérienne et bosniaque.
Ce qui complique la tâche pour les prisonniers sont aussi le fait qu'il faudrait aller aux Etats-Unis et constituer un avocat américain. «La procédure est longue», selon Ksentini. Et cela coûte très cher. Il restera quand même positif: «A mon avis, ils obtiendront une indemnisation parce que les détenus ont souffert.»
Interrogé sur le nouveau statut de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, Me Ksentini a souligné que ce nouveau statut intervient après la mise à niveau exigée par le Comité international de coordination (CIC) «et non une commission des droits de l'homme de l'ONU», qui menaçait de retirer l'accréditation de la Commission nationale. L'orateur a souligné qu'il ne s'agit pas d'une injonction mais d'un appel à se conformer aux nouvelles règles. Il reconnaîtra qu'à la faveur de ce changement, la commission aura plus d'autonomie, même si les membres sont désignés par le Président, lequel se réfère à l'avis d'une commission indépendante constituée d'éminents juristes.
Ksentini a affirmé que le rapport sur les droits de l'homme en Algérie sera remis au Président avant la fin de l'année ou au plus tard, début janvier. «Il y a des progrès qui sont apportés chaque année en la matière. Les droits de l'homme sont une culture, il y a des verrous partout, qu'il faut faire sauter. C'est toute une culture qu'il faut répandre», a-t-il estimé.
Selon lui, les choses vont dans la bonne direction mais ne vont pas aussi vite qu'on pouvait l'espérer.


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