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Une chance à saisir pour éviter un désastre climatique
CONFERENCE DE COPENHAGUE SUR LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE
Publié dans L'Expression le 09 - 12 - 2009

La conférence a débuté lundi par la projection d'un court film-catastrophe montrant une fillette endormie à côté de son ours blanc en peluche et qui s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées.
Les discussions sur le climat de l'ONU, entamées lundi à Copenhague dans un climat d'optimisme, étaient rentrées dans le dur hier avec, en particulier, d'âpres négociations sur le partage de l'effort dans l'indispensable réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les représentants de 193 pays sont réunis dans la capitale danoise jusqu'au 18 décembre pour conclure un accord mondial de lutte contre le changement climatique avec un but largement partagé: limiter le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels. L'objectif est désormais de travailler en groupes resserrés pour modeler les contours d'un nouvel accord, avec une série de décisions plus techniques, sur la lutte contre la déforestation par exemple, avant l'arrivée de leurs ministres le week-end prochain, puis des chefs d'Etat le 17 décembre. Le financement, à court et moyen terme, pour aider les pays les plus exposés à s'adapter à la hausse déjà entamée des températures est l'un des points durs des discussions en cours. Si l'idée d'un financement en urgence de 10 milliards de dollars par an jusqu'en 2012 semble en bonne voie, les pays en développement réclament des engagements nettement plus forts avec une forte montée en puissance dans le temps. «L'adaptation doit constituer le coeur de l'accord», estime le ministre français du Développement durable, Jean-Louis Borloo, qui a chiffré le montant de l'aide nécessaire pour les pays les plus vulnérables à 600 milliards de dollars (soit 30 mds USD par an sur 20 ans). Par ailleurs, les très nombreuses ONG présentes vont continuer de faire vivre la négociation en ville, auprès des Copenhaguois, mais également au coeur du Bella Center pour accroître la pression sur les délégations. C'est lundi que s'est ouverte dans la capitale danoise, la conférence sur le climat sur un appel pressant à «voter pour la Terre» et à saisir une chance qui ne se représentera peut-être jamais pour définir une riposte mondiale face au réchauffement qui menace la planète. «Vous êtes, pendant une courte période, dépositaires des espoirs (...) de l'humanité», a déclaré le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen en ouvrant les travaux devant 1200 délégués du monde entier, suggérant que la capitale danoise devienne, deux semaines durant, «Hopenhague» (le port de l'espoir). «Copenhague, c'est notre chance. Si nous ne la saisissons pas, nous pourrions attendre des années avant d'en avoir une autre. Si elle se représente un jour», a lancé la Danoise Connie Hedegaard, qui préside la conférence. D'ailleurs, la réunion a débuté par la projection d'un court film-catastrophe montrant une fillette endormie à côté de son ours blanc en peluche et qui s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées. «Aidez-nous à sauver le monde», lâche-t-elle, terrifiée, face à la caméra. Jusqu'au 18 décembre, date de la fin des négociations en présence de 110 chefs d'Etat ou de gouvernement, les représentants de 193 pays (selon l'ONU) tenteront de trouver un accord permettant de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète par rapport au niveau pré-industriel. Dès l'entrée dans le centre de conférence, les délégués étaient priés de choisir leur voie: une porte rouge pour le réchauffement climatique, une verte pour «voter pour la Terre». Superstition ou conviction? Personne n'a emprunté la rouge, où deux jeunes gens en combinaison grise tentaient pourtant d'attirer le visiteur avec des pancartes «Protégez vos intérêts». Cette conférence ne sera un succès que «si une action significative et immédiate commence» le jour même où ses travaux s'achèveront, a prévenu le patron du climat à l'ONU, Yvo de Boer. «Les pays en développement attendent désespérément une action tangible et immédiate».

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