La réglementation en vigueur en Algérie a été scrupuleusement respectée. L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) a rappelé hier dans un communiqué le processus d'octroi de la deuxième licence GSM à Orascom Télécom. L'autorité présidée par Amar Tou a évoqué pas à pas toutes les étapes de l'opération, à commencer par l'appel d'offres ouvert en date du 10 mai 2001, en passant par la sélection de la banque d'affaires BNP Paribas qui a assisté l'ouverture des plis, le 28 mai de la même année, l'ouverture des plis publique en date du 11 juillet, et enfin, le paiement de 50 % de la contrepartie financière de la licence soit 368,5 millions de dollars intervenu le 24 août 2001. «Le paiement des 50 % restants étant prévus contractuellement pour le 31 décembre 2003», précise le communiqué, qui rapporte que «la commission de préqualification des opérateurs et la commission d'ouverture des plis des offres financières n'ont eu a connaître aucune tentative d'immixtion ou d'influence de quelque nature que ce soit pour l'accomplissement de leurs travaux». Tel que décrit dans le communiqué, il ressort que la réglementation en vigueur en Algérie en matière de passations de marché en Algérie, a été scrupuleusement respectée. A travers, cette «mise au point» qui ne dit pas son nom, l'Autorité de régulation répond indirectement à la féroce campagne médiatique contre les autorités supérieures du pays, insinuant un favoritisme de leur part en direction de l'homme d'affaires émirati, Al-Shorafa. D'ailleurs, les rares commentaires présents dans le communiqué émanent d'acteurs crédibles. «La Banque mondiale a exprimé de façon officielle sa satisfaction quant à la transparence, au professionnalisme et à la crédibilité qui ont caractérisé cette adjudication», lit-on dans le communiqué qui relève que l'institution financière mondiale a «considéré que le prix obtenu pour la licence était excellent eu égard aux conditions financières du marché de la téléphonie mobile de l'époque». La Banque mondiale a, entre autres, souligné, poursuit le communiqué, que «les investisseurs ont enregistré avec satisfaction les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette opération». L'autre partenaire de l'opération, en l'occurrence l'opérateur français de téléphonie mobile, Orange, en course également pour l'achat de la licence, «a déclaré à l'agence de presse Reuter que l'opération de vente de la deuxième licence GSM algérienne a été transparente de bout en bout». Même son de cloche du côté de l'espagnole Telefonica, qui a exprimé sa satisfaction «par écrit à l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), tout en lui présentant des excuses pour ne pas avoir été en mesure de déposer une offre financière», relève-ton dans le communiqué. Le dernier commentaire et pas des moindres, émane du Financial Times, qui «considère que la deuxième licence GSM vendue par l'Algérie a été surpayée (Over paid)», conclut le communiqué.