Le résultat de l'examen des candidatures aux sénatoriales du 29 du mois en cours a été rendu public hier par l'administration de la wilaya de Béjaïa. Sur les huit candidatures déposées, six ont été acceptées. Il s'agit du professeur Derradji Salah (FLN), Zeroukllane Abdellah (FNA), Dr Kessas Aziz (RCD), Ben Sbaâ Abderrahmane (RND), Hamour Idir (Indépendant) et M'henni Smaïl (Indépendant). Deux candidatures ont été, par ailleurs, rejetées. Il s'agit de celles de Bourouih Mohand Akli (FLN) et de Oulagha Boukhalfa (indépendant). Ils seront donc six sur la ligne de départ pour occuper l'unique fauteuil sénatorial qui revient de droit à la wilaya de Béjaïa. De toutes les formations politiques présentes aux assemblées locales et aspirant à ces joutes sénatoriales, seul le parti de Belkhadem a failli partir avec deux candidatures et par voie de conséquence en rangs dispersés. Même si l'administration a jugé irrecevable la candidature de Bourouih, le risque d'une contre-campagne n'est pas à écarter. L'ex-parti unique a pourtant essayé de mettre fin à ces guéguerres interne en s'empressant de prendre deux mesures afin de mieux gérer le scrutin. Un directoire de campagne et un mouhafadh provisoire ont été désignés. Autant la première mesure était acceptée de tous, autant la deuxième a été sujette à contestation, notamment par l'ex-coordinatrice qui a accaparé le cachet et les clés du bureau de la mouhafadha refusant le verdict rendu en sa défaveur par ses pairs de la commission exécutive M.Abdehamid Belhocine, chargé de gérer provisoirement les affaires du parti jusqu'à ce que la direction nationale daigne désigner officiellement un mouhafedh comme le stipule le règlement intérieur du parti, et M.Abdelamadjid Djahnine, président du directoire de la campagne électorale, ne pourront de ce fait accéder aux locaux du parti tant que la situation en reste là. C'est donc dans une situation assez critique que le FLN s'engage de plain-pied dans une campagne électorale qui, si elle est bien menée, lui permettra de garder son fauteuil sénatorial. Mais il aura fort à faire avec un RND et un RCD qui font montre de prétentions sérieuses. Tout reste dépendant de la mobilisation du vivier politique local mais aussi du discours que développera chaque candidat. La campagne s'annonce chaude. Les manoeuvres ont déjà commencé. Les postulants se jettent dans la bataille, soutenus par leurs partis respectifs. L'enjeu est de taille, juge-t-on au niveau des différentes formations politiques en lice.