Son adoption intervient juste dans les délais, soit quatorze jours avant sa signature par le président de la République. Le Parlement libère le gouvernement. Ce dernier a fini avec la corvée du cycle d'examen du projet de loi de finances 2010. La dernière séance a eu lieu hier au sein du Conseil de la Nation. Comme de coutume, le vote s'est déroulé sans surprise. Après le O.K. de l'APN, le Sénat a confirmé son soutien à la politique budgétaire tracée par l'Etat pour l'année 2010. Mis à part le parti du RCD qui s'est prononcé contre, les autres membres du Conseil de la Nation avaient une position unanime. Epuisé par cet exercice, le ministre des Finances, Karim Djoudi, s'est réjoui de l'appui des sénateurs qui ont applaudi, sans exception l'approbation du texte. Ainsi, la loi est fin prête pour sa mise en oeuvre. Son adoption intervient juste dans les délais, soit quatorze jours avant sa signature par le président de la République. Comme de tradition, la loi de finances est validée le 31 décembre de chaque année. Il faut reconnaître que contrairement aux années précédentes, la loi de finances a été postée en retard. Dans un discours qu'il a prononcé à l'occasion, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, a estimé que cette loi confirme la volonté de l'Etat de poursuivre ses efforts en matière de politique sociale et de lutte contre le chômage ainsi que l'encouragement de l'investissement économique. Le retrait des billets usagés de 200 dinars n'est pas pour aujourd'hui. Interrogé sur ce sujet, en marge de la séance d'adoption du projet de loi de finances 2010, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a précisé que ce problème concerne la Banque d'Algérie. «La Banque d'Algérie a lancé une opération de renouvellement de ces billets», a rappelé le ministre. Or, cette opération annoncée, il y a longtemps, n'a pas donné de résultat. Une masse importante de billets de 200 dinars vétustes circule depuis plus d'une année sur le marché.