La 2e édition du Festival culturel de la chanson et musique soufies d'El Oued a été marquée par la dominance de la chanson moderne au détriment de celle traditionnelle puisée du terroir. Dans un répertoire d'une trentaine de chansons soumises à concours durant ce festival, une vingtaine, moderne, a été produite ces dernières années par de jeunes paroliers, à l'instar des morceaux Rah El Omr (on a vieilli), Hak El Oum (droit de la mère) et Ya Ghzal Chared (gazelle errante), a indiqué M.Tidjani Temma, chargé de la communication à ce festival. Cette prépondérance de la chanson moderne est imputée, selon ce responsable, à l'émergence de jeunes paroliers et compositeurs talentueux, en plus de l'importance qu'accorde, ces dernières années, le milieu artistique au développement de la musique et chanson soufies. Selon M.Tidjani, cette dominance du moderne au détriment du traditionnel, au titre de cette édition, ne peut, toutefois, occulter la tendance des autres vers les chansons dites du patrimoine dont Wallah Ya Ghalia (ma chère) et Bniyet El Ardjoun (fille de l'oasis), interprétées par la vedette de la chanson soufie, Abdallah Menaï. Cette manifestation culturelle, qui s'étalera jusqu'au week-end prochain regroupe plus d'une trentaine d'artistes qui auront à concourir pour des prix retenus pour les trois premiers lauréats, pour les meilleurs paroliers, compositeurs et la meilleure voix féminine.