Au moins cinq candidats mènent campagne à Chlef pour briguer le poste de sénateur. Le scrutin est prévu pour la fin du mois de décembre. Quatre de ces cinq candidats appartiennent à des formations politiques siégeant dans l'APC et l'APW. Il s'agit de M.Mehenni Mohamed, ex-président de l'APW de Chlef (2002-2007). Il est membre de l'APW et représentera le FLN. Ce candidat dispose d'appuis parmi les grands électeurs. Des militants du FLN craignent la dispersion des voix et, par conséquent, de laisser passer l'occasion à un autre parti de s'adjuger le poste. Le titulaire du siège est membre du parti. Le deuxième candidat est le représentant du RND. Il s'agit de Hebbal Aïssa, membre de l'APW, qui a gagné haut la main l'épreuve des primaires au sein de son parti. Le troisième candidat appartient au MSP. Il s'agit de Mahfoud Sayah, également membre de l'APW. Un autre candidat sous les couleurs du parti de Moussa Touati (FNA), Lezaâr Mohamed, ex-membre du FLN puis du RND. Il est président d'APC de Boukadir. En dehors de ces quatre candidats, un cinquième se présente en tant qu'indépendant, il s'agit de Bekkouche Youcef, l'actuel président d'APC de la commune de Taouagrite. Ce candidat était membre du FLN. Les observateurs estiment qu'il ne nourrit pas le dessein de gagner ce scrutin. A quelques jours de la tenue de ces élections, chacun des prétendants au poste de sénateur mène la campagne à sa manière pour essayer de s'assurer de la loyauté du maximum de grands électeurs. On ne dispose pas d'indication sur les intentions de vote des élus appartenant aux autres formations politiques. On ajoute qu'il y aura une instrumentalisation tous azimuts, à commencer par l'achat des voix ou le recours à la fibre tribale. A noter que 356 élus communaux et 43 membres de l'APW choisiront parmi les cinq candidats pour un poste de sénateur.