Le relèvement du Snmg est le seul acquis présenté par Sidi Saïd aux travailleurs. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdel-madjid Sidi Saïd, a indiqué que la Centrale syndicale poursuivra en 2010 les négociations collectives sur le secteur économique public et privé et le Code du travail. M.Sidi Saïd a précisé en marge d'une rencontre sur l'émigration, tenue hier à l'Institut national des études et recherches juridiques à Alger, que l'Ugta poursuivra en 2010 les négociations sur le secteur économique public et privé et engagera des discussions sur le nouveau Code du travail et sur d'autres questions sociales. En outre, l'article 87 bis de la loi sur les relations de travail sera abordé. Il a ajouté que «l'année 2010 connaîtra aussi des négociations sur la révision des salaires des travailleurs des entreprises économiques publiques et privées», soulignant que «cette nouvelle année sera bénéfique pour les travailleurs algériens à travers l'augmentation du Salaire national minimum garanti qui touchera tous les secteurs». Concernant l'article 87 bis de la loi sur les relations de travail, il fera l'objet d'un prochain amendement. M.Sidi Saïd a souligné que cet amendement vise à préserver les droits des travailleurs en évitant un rapprochement de salaires entre les travailleurs dont les qualifications et l'ancienneté diffèrent. Par ailleurs, les participants à cette rencontre sur l'émigration ont appelé à la ratification par l'Algérie de la Convention 143 relative aux droits des travailleurs émigrés comme préconisée par l'Organisation internationale du travail sachant que les conventions complémentaires dont la convention 97 de 1949 et la convention des Nations unies de 1990 sont ratifiées. A la suite de cet appel, le coordinateur régional des activités des pays arabes au niveau du Bureau international du travail, (BIT) M.Ahmed Khalef, a affirmé que le rôle essentiel de l'OIT réside dans «la mise en place de critères internationaux dont sont issues les conventions dont la convention 143». Il confirmera, d'ailleurs, le retard mis dans la ratification de cette convention, indiquant que sa signature par l'Algérie était «une question de temps». De son côté, la directrice de l'Institut national des études et recherches syndicales, Mme Hadja Kaddous, a affirmé que ce colloque visait la sensibilisation des cadres syndicaux de l'Union générale des travailleurs algériens au niveau national, notamment dans les wilayas. Pour l'intervenante, si cette rencontre est une opportunité pour faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, il s'agit aussi d'examiner les voies permettant le recensement de ces travailleurs émigrés. La problématique de leur intégration dans les syndicats est aussi posée. Les cadres syndicaux participant à ce colloque, a-t-elle dit, «sortiront avec un plan de travail afin de préserver les droits professionnels des travailleurs émigrés et d'évaluer leur contribution au développement local».