La zone d'Errich au nord du chef-lieu de wilaya constitue une destination privilégiée pour de nombreux habitants qui y effectuent du jogging quotidiennement. Le week-end, plusieurs familles s'y rendent pour s'oxygéner. Il y a quelques années, un parc d'attractions avait été aménagé et même bien équipé. Au mois d'août dernier, le wali avait annoncé une enveloppe de 90 millions de dinars réservée à l'aménagement de ce site et la relance des activités de loisir dans ce parc. A ce jour et hormis le projet d'une direction du parc du Djurdjura, rien n'a été encore fait. Un parc d'attractions peut générer des recettes consistantes à la commune. La preuve est donnée par ce petit parc installé aux abords du stade Opow et qui se résume à un espace pour autos-tamponneuses, un manège et un train pour enfants. Ils sont des centaines de parents à accompagner leurs enfants et à débourser en moyenne 300 DA quotidiennement, pour leur faire plaisir. Malgré la vétusté du matériel et le manque d'espace, ce parc d'attractions reste l'unique destination des Bouiris en fin de semaine. La relance du parc d'Errich est une aubaine pour la commune. Son aménagement peut permettre la création de plusieurs postes d'emploi. Il peut devenir un pôle attractif au vrai sens du terme. L'autre élément qui doit motiver les élus à entreprendre dans l'immédiat l'aménagement, reste le fait que l'extension de la ville se développe vers le Nord. Le déficit en loisirs oblige certains nantis à se tourner vers le site de Tikjda en dépit des prix élevés que l'humble bourse d'un fonctionnaire ne peut pas satisfaire. Les familles se rabattent vers un tourisme social. On prend tout avec soi et on passe la journée en pleine nature. Pour réaliser cet exploit, il faut être véhiculé puisque le transport vers ce site de montagne reste un autre point noir. L'instauration d'un festival dès le printemps prochain est peut-être une opportunité pour relancer le volet touristique et distractif dans la wilaya.