Un bon résultat cet après-midi permettra à l'EN d'aborder les deux autres matchs avec plus de sérénité pour arracher le billet qualificatif au deuxième tour. Une nouvelle aventure africaine commence pour l'Equipe nationale algérienne. Mieux encore, les Verts aborderont l'édition de l'Angola (10 au 31 janvier), forts de leur statut de mondialiste après avoir écarté avec brio l'Egypte, double cham-pion d'Afrique en titre. L'Algérie, qui se trouve dans le groupe A en compagnie du pays organisateur l'Angola, le Mali avec ses stars africaines et le Malawi qui veut jouer les trouble-fêtes, n'a rien à perdre mais tout à gagner. Comme première étape, les hommes de Rabah Saâdane doivent impérativement franchir l'obstacle du Malawi avec une victoire. Ce qui leur permettra de bien aborder les deux matchs restants. Pour ce match, les partenaires du capitaine Yazid Mansouri affichent une détermination hors normes en adoptant un même mot d'ordre: victoire. Ainsi, seuls les trois points de la victoire comptent pour les Verts qui doivent justifier leur statut de favoris d'une part, et de prouver que leur beau parcours, réalisé lors des éliminatoires, n'était guère dû au hasard ou à un simple sursaut d'orgueil, de l'autre. Certes, le Malawi n'abordera pas la compétition en victime expiatoire, mais les camarades de Madjid Bougherra sont en mesure de relever ce nouveau défi. Côté effectif, on reprend presque les mêmes. Les Chaouchi, Bougherra, Belhadj, Halliche, Matmour, Ziani, Lemmouchia, Yebda et Ghezzal seront d'attaque dès le coup d'envoi. La nouveauté est l'incorporation de l'attaquant Ziaya à la place de Saïfi et peut-être celle de Yacine Bezzaz à la place de Meghni, sauf changement de dernière minute. Tout ce beau monde se doit de répondre une nouvelle fois présent à l'occasion de cette première confrontation face au Malawi et ce, malgré la difficulté de la tâche. Il faut toutefois signaler que les hommes de Rabah Saâdane doivent également affronter deux autres adversaires aujourd'hui au stade du 11-Novembre, à savoir la chaleur intense (plus de 30°) et le taux très élevé d'humidité (95%). D'ailleurs, l'entraîneur national a beaucoup insisté sur ces deux détails samedi dernier, à l'occasion de sa conférence de presse. «Seules les conditions climatiques nous inquiètent et rien d'autre», a indiqué Rabah Saâdane. Enfin, il est utile de rappeler que l'Algérie n'a plus disputé de phase finale d'une Coupe d'Afrique depuis 2004 à l'occasion de la CAN tunisienne où les Verts, drivés alors par Rabah Saâdane, se sont fait éliminer en quart de finale par le Maroc (3-1).