Le technicien algérien n'a pas caché, par la même occasion, que le retour des Aigles maliens dans le dernier quart d'heure «dérange» quelque part l'Algérie. Le match nul entre l'Angola et le Mali arrange beaucoup plus l'Algérie. Tel est le constat établi par Boualem Laroum chargé par le staff national de superviser les adversaires des Verts durant cette phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2010. Dans une déclaration reprise par l'APS, le technicien algérien n'a pas caché par la même occasion que le retour des Aigles maliens qui ont réussi à inscrire quatre buts en dix minutes, «dérange» quelque part l'Algérie. «Le résultat de parité entre l'Angola et le Mali (1-1) dimanche soir en match d'ouverture de la CAN-2010 nous arrange, mais le retour incroyable du Mali en fin de partie, nous dérange en perspective de notre prochaine confrontation le 14 janvier», a-t-il souligné. Essayant de donner une analyse au relâchement des Angolais qui a permis aux Maliens de renverser la vapeur en leur faveur, l'ancien international algérien des années 80, a d'abord expliqué que cela est dû à deux raisons. La première ce sont les changements opérés par le sélectionneur national José Manuel. La seconde est liée, selon le même technicien, à la défaillance physique de ses joueurs. Pour ce dernier, l'Angola a laissé filer la victoire qui était pourtant largement à sa portée. «Les sorties de Flavio, auteur de deux buts, et de Gilberto dans le dernier quart d'heure du match ont été fatales pour les Angolais, qui ont encaissé quatre buts en un temps record. La défense a commis des erreurs de débutants, que les Maliens ont su parfaitement exploiter.» Revenant sur la prestation des Maliens, M.Laroum a expliqué que les quatre buts encaissés par les «Aigles», surnom de l'équipe malienne, s'expliquent par le fait que les joueurs maliens ont disputé trois matchs en six jours lors du tournoi du Qatar. «Je pense que les Maliens ont payé les efforts fournis lors du tournoi du Qatar, en disputant trois matchs en six jours. Ils ont mis du temps pour rentrer dans le match.» Par la même occasion, Laroum a qualifié l'état d'esprit des joueurs maliens de moral d'acier. «Ils (coéquipiers de Kanouté, Ndlr), n'ont jamais douté, c'est un signe révélateur de l'état d'esprit des joueurs qui n'ont à aucun moment douté même lorsqu'ils étaient menés par quatre à zéro. Ils continuaient à jouer calmement en cherchant à marquer le premier but. L'incorporation de Seidou Keita a fait la différence», a-t-il ajouté. En conclusion, le technicien algérien qui a bien rempli son petit calepin lors de cette rencontre à rebondissements, estime que les deux équipes ont montré des défaillances au niveau de la défense qu'on va bien analyser.