Il pense que la défense du Mali comporte plusieurs lacunes Ayant suivi minutieusement le match d'ouverture qui a mis aux prises au stade du 11- Novembre l'Angola avec le Mali, Boualem Laroum estime que le résultat nul qui a départagé les deux équipes arrange bien les affaires de l'équipe nationale qui est engagée dans le même groupe que ces deux équipes. Toutefois, l'ancien entraîneur du CRB affirme que le Mali, qui a réussi à revenir au score après avoir été mené 4 à 0, est un sérieux avertissement pour les Verts, surtout que les camarades de Saïdou Keïta ont donné l'impression d'être bien préparés en réagissant dans les ultimes minutes de ce match fou. «L'Angola sans Flavio et Gilberto devient une modeste équipe» Laroum, qui a pour mission de chapeauter les adversaires des Verts durant ce tournoi en compagnie de Kamel Yekhlef pour transmettre ensuite les données au premier responsable de l'encadrement technique de l'Equipe nationale, déclare : «Bien que l'équipe locale n'ait pas pu entrer dans le match, elle s'est complètement libérée dès l'ouverture du score sachant comment profiter du laxisme de la défense malienne. Mais juste après la sortie de Flavio et Gilberto, les Angolais se sont étrangement affaiblis. Il faut se méfier de cette équipe qui excelle ans les balles arrêtées.» «La fatigue du tournoi du Qatar a pesé sur les Maliens» En ce qui concerne le début catastrophique des Maliens, qui ont concédé quatre buts, Boualem Laroum estime que la fatigue est derrière cette fébrilité. «Je pense que les joueurs du Mali étaient très fatigués suite au tournoi auquel ils ont pris part au Qatar. C'est tout à fait normal que le cumul des matchs laisse des séquelles sur le plan physique. Heureusement pour eux qu'ils ont réussi à revenir d'une manière impressionnante dans les dernières vingt minutes. Un renversement de situation incroyable qui prouve si besoin est les énormes potentialités de cette équipe malienne.» «Les deux équipes souffrent défensivement» Comme le score l'indique, les deux équipes ont fait preuve de fébrilité défensive flagrante. Chose qui n'a pas échappé à l'œil de Laroum. «Je pense que nous possédons de bons attaquants qui ont une bonne pointe de vitesse. Il faut en profiter face à ces deux équipes. Par exemple, le Mali dispose d'un milieu de terrain très lourd, tout comme l'axe central. Idem pour l'Angola qui était incapable de préserver un score de quatre buts d'avance durant un laps de temps relativement court.» «N'oubliez pas que les matchs ne se ressemblent pas» A la fin de son analyse, Laroum a rappelé que les matchs ne se ressemblent pas forcément dans un tournoi. «Il faut s'attendre à des changements fréquents des joueurs et de tactique», dira le technicien qui pense dur comme fer que l'Equipe nationale a les moyens pour battre le Mali et l'Angola, après avoir supervisé les deux équipes durant le match d'ouverture. B. Redouane