Pour les deux techniciens, les Fennecs doivent corriger leurs erreurs très vite pour espérer passer au second tour. L'équipe algérienne doit élever un peu plus son niveau de jeu et elle est appelée à colmater les brèches, pour prétendre se qualifier aux quarts de finale. Telles sont les remarques faites par les consultants et techniciens étrangers, présents en Angola. Pour l'entraîneur du Sultanat d'Oman, le Français Claude Leroy, si les Algériens souhaitent aller «plus loin dans la compétition, il va falloir qu'ils élèvent encore un peu plus leur niveau de jeu. S'ils ont tellement élevé leur niveau de jeu entre le premier et le second match, ça veut dire, qu'il y a encore de la marge pour le troisième match face à l'Angola», a analysé Claude Leroy dans une déclaration à l'APS. Pour l'ancien sélectionneur du Cameroun, cham-pion d'Afrique, le prochain match des Fennecs sera très difficile. «C'est un match très difficile pour l'Angola au cas où elle serait privée de Gilberto et Flavio, deux joueurs importants dans le dispositif tactique de l'équipe. ça sera difficile pour eux d'avoir un groupe aussi solide face à l'Algérie que lors de leur match face au Malawi», a expliqué encore Claude Leroy qui a participé à six Coupes d'Afrique en tant que sélectionneur. Le technicien français prédit une «guerre sans merci» pour les derniers matchs du groupe A. «Ce sera une bagarre énorme. C'est bien pour le football africain, pour le spectacle et le suspense. C'est pour ça qu'on est là. Il n'y a rien de facile en football», a affirmé Leroy qui pense qu'un nul lors du dernier match suffirait à l'Algérie pour passer au second tour. Il ne veut surtout pas se lancer dans le jeu des pronostics, même s'il pense que l'Angola avec son merveilleux public et ses individualités a les moyens de se qualifier. «Ils sont dans une excellente condition pour passer en quarts de finale. Mais je ne peux rien avancer, je suis pas un sorcier.» De son côté, l'ancien gardien international camerounais, Joseph Antoine Bell, estime que la sélection algérienne est appelée à colmater les brèches, pour prétendre se qualifier aux quarts de finale. «Au cours des deux premières rencontres de l'Algérie lors de cette CAN, j'ai constaté des lacunes qu'elle va devoir corriger pour espérer se qualifier aux quarts de finale. Les qualités, il y en a au sein du groupe, seulement il faudra corriger certains aspects en prévision du prochain match», a t-il analysé. Le consultant de Radio France International (RFI) explique qu'il ne reconnaît plus la sélection algérienne. «J'avais l'impression de voir une autre équipe par rapport à celle qui a pris part aux qualifications CM-CAN 2010, même si j'ai constaté quelques améliorations face au Mali. Les joueurs algériens ont beaucoup de qualités, ce qui devrait les pousser à oser dans le jeu et ne pas se contenter de rester derrière comme c'était le cas lors du début du match face au Mali, qui avait la possibilité de surprendre», a-t-il conseillé. Poursuivant son analyse, Joseph Antoine Bell indique que le manque de soutien au sein des attaquants algériens est un problème à résoudre vite, en prévision du match capital face à l'Angola.