Avec une directrice à la tête du Centre culturel italien, gageons que l'activité culturelle de cet établissement connaîtra une nouvelle dynamique certaine. Le Centre culturel italien a, depuis le mois d'août dernier, un nouveau directeur, plutôt une directrice qui a convié hier matin la presse pour une rencontre conviviale afin de mieux faire connaissance. Pour ce faire, rien de mieux qu'un petit film de présentation pour nous faire immerger de plain-pied dans la culture italienne. En prélude à cette rencontre, un film intitulé Hommage à Rome du célèbre réalisateur, Franco Zeffirelli, s'est évertué à nous faire apprécier d'autant plus que le patrimoine culturel de cette ville millénaire à travers des extraits de films, notamment du Vacances romaines de William Wyler, avec Gregory Peck et Audrey Hepburn ou encore La Dolce Vita avec cette célèbre scène à la fontaine de Trévis avec la sulfureuse actrice Anita Ekberg dans le film de Fédérico Fellini. La musique a eu sa part belle dans ce film avec deux extraits d'opéra. L'un de la Tosca et l'autre de Tourandot de Giacomo Puccini. Une belle interprétation signée Andréa Botchili, accompagné, qu'il était de la belle comédienne Monika Belucci. Le patrimoine architectural a été décliné sous toutes ses coutures avec, notamment le Colysée, la place de Rome et le Panthéon sans oublier l'église de Sixtine et le Vatican, etc. Bref, un tour d'horizon culturel sur cette «patrie du mélodrame» a été effectué par notre hôte qui s'évertuera aussi à nous expliquer la démarche de son institut visant à un meilleur rapprochement et collaboration avec nos institutions culturelles nationales. «Notre objectif est de mieux faire connaître et diffuser notre culture italienne. Nous avons une bibliothèque et une vidéothèque. Aussi, nous prodiguons des cours de langue italienne à tous les niveaux. Nous sommes ici pour le public local. C'est la même démarche artistique et culturelle que les autres années qui sera reconduite et se traduira en actvités, cinéma, théâtre, musique et conférences en tout genre.» dira Mme Maria Concetta Battaglia. Par ailleurs, elle nous informera que son institut permet l'échange dans le cadre de formations artistiques, que ce soit en musique ou en actorat et ce, par le biais de l'organisation, notamment, de master class et autres stages en envoyant des artistes italiens en Algérie pour l'encadrement d'ateliers avec des comédiens algériens et vice versa. «Je suis là depuis le mois d'août. C'est la première fois que je viens en Algérie. J'ai déjà visité Oran le mois d'octobre dans le cadre de la semaine culturelle italienne et j'ai beaucoup apprécié. J'attends maintenant de visiter les autres villes.» nous a confié toute souriante, la directrice de l'Institut culturel italien. Entre culture et gastronomie italiennes, il a été question, lors de cette rencontre, d'évoquer le concert de jazz qui se tiendra samedi soir à la salle El Mougar. En effet, se produira le 23 janvier prochain le Trio di Roma, sur initiative de l'ambassade d'Italie en collaboration avec l'Institut culturel italien. Composé de Danilo Rea au piano, Enzo Pietroppaoli à la contrebasse et Roberto Gatto à la batterie, ce concert, nous souligne-t-on s'inscrit dans le cadre de la promotion du patrimoine musical italien. Le trio interprétera à sa manière les plus belles bandes sonres du cinéma international en version jazz. On notera The Pink panter theme, Love is a many splender thing, the magnificient seven, main title, Moon river, The great Escape, The Sahdow of yout smile, Hollywood and the Star, Gonna Fly now, Love theme from Romeo and juliet et The way we were. Un programme éclectique qui enchantera à coup sûr les mélomanes et autres férus de jazz. Le Trio di Roma s'est formé en 1975. C'est avec ce groupe que Danilo Rea, Enzo Pietropaoli et Roberto Gatto ont débuté. En tant que Trio di Roma, ils ont collaboré vers la fin des années 70 avec Lee Konitz, Steve Grossman, Albert Mangelsdorff, Curtis Fuller, Bob Berg et bien d'autres. La vie de cette formation comme groupe stable a été plutôt brève, mais la collaboration entre les trois amis ne s'est jamais interrompue pendant les années qui ont suivi, avec de nombreuses retrouvailles à l'occasion d'importants projets communs. Le Trio di Roma se retrouve périodiquement pour des occasions exceptionnelles, qu'ils aiment appeler les «réunions». Ils ont commencé tout adolescents et aiment ainsi à se retrouver lors de concerts uniques. Cette fois, c'est avec grand plaisir qu'il vont se remettre ensemble pour le bonheur du public algérien.