Le secteur de l'éducation a été sérieusement perturbé hier par la grève cyclique à laquelle ont appelé les deux syndicats: Cnapest et Unpef. Selon les responsables du Cnapest, leur action a été suivie à plus de 90% dans l'ensemble des établissements scolaires de la wilaya. Selon leurs propos, la grève a pratiquement touché l'ensemble des lycées, collèges et écoles primaires à quelques exceptions près. Du côté de la direction de l'éducation, c'est un autre son de cloche. On estime, en revanche, que la grève n'a été que partiellement suivie, voire peu suivie. Selon des informations récoltées dans différentes daïras, il ressort que la grève a effectivement eu l'adhésion des enseignants de plusieurs localités, à l'exemple de Boghni où le mouvement a été massivement suivi. Au chef-lieu de wilaya, le mouvement a été suivi de manière partielle. La grève d'hier fait suite à plusieurs autres journées de grève observées à l'initiative des mêmes syndicats. L'Unpef et le Cnapest ont décidé, pour se faire entendre, d'appeler à une journée de grève et ce, une fois par semaine. Une note d'espoir a jailli il y a dix jours suite à une action similaire suivie d'une marche ayant eu lieu du siège de la direction de l'éducation vers la wilaya. M.Hocine Mazouz, wali de Tizi Ouzou, a reçu une délégation des représentants des deux syndicats. Un terrain d'entente a pu être dégagé avec, notamment, l'engagement du premier magistrat de la wilaya de prendre en charge personnellement le volet des revendications inhérentes à l'aspect financier. A l'issue de cette réunion, des parents d'élèves avaient espéré sérieusement que les choses allaient enfin rentrer dans l'ordre. Mais il s'avère que les élèves vont encore subir les actions syndicales qui n'en finissent pas. Des parents interrogés, hier, ont exprimé leur inquiétude devant le nombre de journées de grève ayant émaillé l'année scolaire en cours. Ce sont les parents des élèves des classes d'examen qui ont le plus exprimé leur dépit devant cette situation. Rappelons que l'année scolaire 2009/2010 a déjà été mal entamée avec une grève qui a duré près d'un mois. Le débrayage a été l'initiative de lycéens et de collégiens qui voulaient par ces actions exprimer leur colère devant la surcharge des emplois du temps et des programmes scolaires.