Les inscriptions aux ateliers d'écriture, de dessin et de slam initiés par l'association Zahra se poursuivront jusqu'à la fin du mois de février... Ce sont de jeunes étudiants et parfois de très jeunes lycéens. Certains sont des férus de musique, d'autres d'écriture et des arts plastiques. Ce qui les réunit est le «malin plaisir» qu'ils prennent à transmettre leurs passion aux autres. Eux? Ce sont les membres de l'association Zahra, qui ont lancé des ateliers artistiques pour permettre aux jeunes de partager et développer leur savoir-faire dans différents domaines. «L'idée de créer ces ateliers a été proposée par les membres de Zahra-pour une jeunesse qui ne fanera jamais! C'est un groupe que nous avons créé sur Facebook. Au début, nous avons envoyé un message en demandant aux uns et aux autres de nous proposer des idées par rapport aux actions qu'ils voudront voir réaliser par notre association Zahra.», nous dira Brahim Safar Remali, le chargé de communication de ladite association. Et de continuer: «Nous avons reçu plusieurs propositions, même de la Tunisie, du Maroc et de la France...Celles qui nous paraissaient les plus intéressantes ont été prises en compte. Ces ateliers ont été confiés par la suite à des personnes qui avaient plus au moins de l'expérience dans chaque domaine.» Fondée l'année dernière par un groupe de jeunes étudiants, cette association de jeunes à caractère culturel et caritatif, lancera la première session de ces ateliers le 19 janvier. Ils sont au nombre de trois. Un atelier dédié aux personnes voulant apprendre les bases de l'écriture. Le responsable de cet atelier est un jeune animateur à la radio, Salim Zergoune, qui est toujours étudiant à l'Institut des langues étrangères (ILE) de Bouzaréah. Le deuxième atelier est consacré au dessin et particulièrement aux passionnés des arts plastiques. Il est chapeauté par Asma Benmoussa qui est étudiante à l' l'Institut des langues étrangères (ILE) de Bouzaréah. Quant à l'atelier de slam, c'est Yassine Meziane, une jeune lycéen et son ami Salouh, tous les deux membres d'un groupe de slam à Sétif, Slamthine qui encadrent les jeunes participants. «C'est mon ami Salouh et moi qui avons présenté cette idée à l'association, le slam est une autre forme d'expression n'existe pas vraiment à Alger», nous confiera Yassine. Brahim Safar Remali ajoutera: «On peut dire que l'atelier de slam apporte beaucoup aux jeunes participants. L'avantage c'est que les modérateurs des ateliers sont jeunes eux aussi, donc ils arrivent facilement à s'entendre avec les participants, le partage se fait plus facilement.» Pour ce qui est des inscriptions, «rien de plus facile», nous affirme Brahim. Il suffit d'envoyer un message électronique à l'adresse suivante: [email protected]. «C'est ouvert à toutes les personnes qui ont quelque chose à partager avec d'autres, tout le monde peut y participer, on accepte des personnes de 7 ans à 77 ans», nous affirmera-t-il. Toutefois, le champ d'action de cette association se limite à la commune d'El Biar pour l'instant. Questionnées, les responsables de l'association évoquent un problème de moyens financiers.