Les brigades sont appuyées par 58 sections de sécurité et d'intervention (SSI) avec un effectif de près de 2000 éléments. La petite criminalité de droit commun a connu une diminution sensible depuis les trois dernières années, a estimé le commandant de la division de la police judiciaire du commandement de la gendarmerie. Ce dernier intervenait hier, lors de la présentation du bilan annuel des activités de la police judiciaire dans le domaine du droit commun. Ainsi, on est passé de 20.218 affaires traitées en 2008 à 19.164 affaires en 2009, soit une diminution de l'ordre de 5,21%. De même, il est relevé que 24.816 personnes ont été arrêtées en 2008 contre 27.565 en 2009 soit une variation de moins 9,98%. Cela est dû, selon l'orateur, à l'amélioration de la couverture du territoire national en matière de brigades territoriales ayant atteint un taux de 88%. Ces brigades sont appuyées par les 58 sections de sécurité et d'intervention (SSI) avec un effectif de près de 2000 éléments, répartis à raison d'une section par wilaya. Toutefois, bon nombre d'autres wilayas à l'image de la capitale, Oran, Boumerdès, Tizi Ouzou pour ne citer que celles-ci, sont dotées de plus d'une section, apprend-on. Ces SSI constituent une force de frappe en matière de lutte contre le crime organisé et la criminalité de droit commun, selon ce responsable. Le dispositif mis en place par la Gendarmerie nationale s'est également enrichi d'un institut en criminologie. Prenant en charge les investigations criminalistiques, cet institut fonctionnant actuellement en partie, attend d'être inauguré officiellement, indique-t-on. Dans ce contexte, le commandant de la police judiciaire a souligné que l'implantation de la gendarmerie en Kabylie est retardée par le problème du foncier. Le manque en matière d'implantation physique est compensé par des mesures exceptionnelles prises par la Gendarmerie nationale. Etayant ses propos, le même responsable précisera «qu'on a prélevé des sections d'autres wilayas pour les affecter dans la région de la Kabylie». Dans le même ordre d'idées, l'orateur fera savoir que la stratégie de la Gendarmerie nationale s'est renforcée par 24 cellules de recherche, 6 brigades régionales de recherche, 51 cellules spécialisées et 27 groupes cynophiles. Le conférencier a conclu que depuis 2008, la gendarmerie tente de s'adapter au mode opératoire de la délinquance qui prend de plus en plus la forme d'association de malfaiteurs. Par ailleurs, plus de 203 suicides dont 49 femmes et 372 tentatives de suicide dont 255 femmes ont été enregistrés durant l'année 2009 à travers 42 wilayas, selon le bilan des services de la police administrative du commandement de la Gendarmerie nationale. Toutefois, le chiffre communiqué est amputé des statistiques enregistrées dans la wilaya de Tizi Ouzou.