Impliqués dans deux affaires distinctes de terrorisme ont été condamnés mercredi soir à des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion par le tribunal criminel de Boumerdès. La première affaire concerne trois prévenus, dont le principal répondant aux initiales D. M. (en fuite), a été condamné à 20 ans de réclusion, par contumace, pour «adhésion à groupe terroriste armé», au moment où le second a écopé d'une année de prison ferme, tandis que le troisième, poursuivi pour le chef d'inculpation de non-dénonciation, a bénéficié de la relaxe. Selon l'acte de renvoi du tribunal, cette affaire remonte à la mi-2009, quand les deux derniers prévenus, (D.A. et Y. M.) ont été arrêtés à Bordj Menaïel sur la foi d'informations faisant état de contacts suspects entre eux et l'accusé principal, accusation qu'ils ont niée en bloc durant l'audience. S'agissant de la seconde affaire, elle concerne quatre individus condamnés chacun à cinq ans de prison ferme pour «apologie et financement d'actes terroristes» et «trafic d'armes», au moment où cinq autres personnes arrêtées dans le cadre de cette même affaire ont bénéficié de la relaxe. Cette affaire remonte à décembre 2006, quand un terroriste repenti (B.A.), s'était rendu aux forces de sécurité à Beni Amrane pour leur révéler les noms de huit personnes dont deux éléments des forces d'autodéfense, les accusant d'avoir des accointances avec des groupes terroristes à partir de 2003 jusqu'à leur arrestation, en 2006. Les huit mis en cause ont renié en bloc les griefs retenus contre eux, durant l'audience, au moment où le représentant du parquet avait requis à leur encontre des peines de 15 à 20 ans de prison ferme.