Les victimes n'osent plus se plaindre de peur des représailles de leurs agresseurs. Les vols et les agressions, qui ont diminué en juillet, ont connu une recrudescence inquiétante durant le mois courant. Le retour des agressions à l'arme blanche est, en partie, dû à la passivité de l'appareil judiciaire qui remet en liberté quasi systématiquement tous les prévenus «afin d'éviter de surpeupler les pénitenciers». Cet état de fait a encouragé les malfrats à redoubler d'activités, agissant dans des endroits jusque-là très sécurisés. La semaine dernière, de nombreuses personnes, particulièrement des , ont été délestées de leurs bijoux sous la menace d'armes blanches et ce en plein jour sous le regard impuissant des badauds. Les agresseurs ont poussé l'audace jusqu'à agresser des au sein du périmètre de certains hôtels, censés être sécurisés. C'est le cas de l'Hôtel Les sables d'or situé au complexe touristique de Zéralda où une émigrée a été délestée de son or sous la menace d'un couteau. La plupart des victimes n'osent plus se plaindre de peur des représailles de leurs agresseurs. Cette recrudescence des agressions sur la côte Ouest a semé le doute parmi les estivants et les familles qui n'osent plus s'attarder sur les plages comme c'était le cas le mois dernier. Sur les plages, la mission des services de sécurité est ardue dans la mesure où la plupart des délits sont relatifs à des rixes, et autres différends entre voisins temporaires et estivants de passage. La recrudescence de la criminalité dans la wilaya de Zéralda trouverait aussi son origine dans «l'exode rural massif».