Des agressions et des vols sous la menace d'armes blanches font partie intégrante du quotidien des Constantinois. Il est clair que l'insécurité, instaurée par les petites bandes de délinquants au niveau des différents quartiers de Constantine, constitue un vrai dilemme pour les services de police. Les bilans enregistrés ne semblent pas répondre aux attentes de la population en quête de sécurité. Des agressions et des vols sous la menace d'armes blanches, parfois au su et au vu de tous, font partie intégrante du quotidien des Constantinois. Si les victimes préfèrent souvent ne pas déposer plainte, c'est certainement pour non-aboutissement des enquêtes. Les exemples sont légion. On citera, à titre d'exemple, cette agression dont ont été victimes deux jeunes en plein centre-ville. Sous la menace de l'arme blanche (une épée), l'une des victimes a dû céder son portable aux quatre agresseurs qui continuent de sévir. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, avait, lors de la visite présidentielle des 16 et 17 avril 2007, lui-même donné des instructions au chef de la Sûreté de wilaya pour sécuriser le centre hospitalo-universitaire, vu la progression avérée des agressions perpétrées de nuit par des délinquants, mais la situation, selon des sources hospitalières, demeure inchangée. L'un des internes, alors de garde aux «urgences», nous a confié qu'il a dû soigner un patient ayant reçu un coup de couteau. Cette forme d'insécurité a pourtant été signalée plusieurs fois et pour laquelle le ministre de l'Intérieur, interpellé, est intervenu personnellement. Néanmoins, les services de la police ont intercepté, au courant de cette semaine, cinq individus qui ont été placés sous mandat de dépôt pour, trafic de drogue, homicide volontaire et viol sur mineur.