Les insuffisants rénaux s'inquiètent quant à la prise en charge régulière de leur dialyse. Ces 12 malades qui ont fait la séance du jeudi 22 août après-midi, se sont vu importuner par une perturbation délétère en raison des coupures ininterrompues d'électricité, compliquée par le manque d'eau au niveau de la salle d'eau en état de défectuosité par absence de filtre, selon les malades. Pourtant, ce service est équipé de plus de 12 générateurs (reins artificiels), disposant d'un système de sécurité en la matière. En effet, outre la station de traitement d'eau obligatoire qui produit l'eau osmose injectée sur les générateurs, ce service dispose de sa propre bâche à eau qui approvisionne à son tour la station du service. De facto, ces anomalies ont exacerbé la situation de ces malades. Ces derniers au lieu d'avoir droit à cinq heures de traitement, n'ont que deux heures de soins. C'est extrêmement dangereux pour leur santé, selon le témoignage de la même malade. En outre, le jour-même, les inondations provoquées par les pluies torrentielles ont inondé la salle de dialyse. D'autant que les portes balcons ferment mal, ajoutant à cela que la conduite d'évacuation encombrée de déchets des dialysés s'est altéré avec la libération d'odeurs nauséabondes. Pourtant un groupe de dialysés a été reçu par le directeur de la santé et a exposé ses problèmes et les anomalies qui en découlent, telles que coupure d'électricité, absence de climatisation pour les malades, mauvaise qualité de l'eau pour le service. Le directeur de la santé leur a donné l'assurance de prendre acte de ces problèmes personnellement avec célérité et de les résoudre dans un délai très raisonnable. Cette situation était prévisible à partir du moment où les hôpitaux à grande consommation d'eau sont approvisionnés à partir du même réseau collectif public. Pourtant, un texte de loi, ancien certes, mais toujours en vigueur, existe et stipule que les hôpitaux doivent être approvisionnés par un réseau spécialisé et en permanence, les bâches à eau de réserve faisant le reste. De cette logique, des vies humaines sont en jeu et tous les partenaires concernés (santé, hydraulique, wilaya) doivent mettre la main à la pâte pour trouver une solution définitive et non un palliatif surtout pour un service vital comme l'hémodialyse et arrêter chaque fois de faire appel à la Protection civile pour le remplissage de la bâche à eau.