Ces directives restent insuffisantes devant les problèmes rencontrés par la presse. Après le refus d'accès au stade du 20-Août par le président du CRBelouizdad essuyé par les journalistes, le ministère de la Jeunesse et des Sports par l'intermédiaire du représentant du gouvernement, M.Boubekeur Benbouzid, a réagi dans une lettre adressée aux walis, aux directions de la jeunesse et des sports et aux présidents des fédérations sportives et directeurs des Opow, leur demandant de faciliter l'accès et le travail aux journalistes sportifs en fonction. Dans sa missive le ministre souligne: «Les préjudices répétés subis par les journalistes sportifs dans l'exercice de leurs fonctions, notamment, lors de la couverture des rencontres de football, m'obligent à rappeler à tous les opérateurs du mouvement sportif national et surtout aux organisateurs de compétitions sportives que l'accès à l'information constitue un droit fondamental», souligne le ministre. A ce titre, l'accès des journalistes dans les enceintes sportives est, a-t-il rappelé, «une obligation impérative, même si par ailleurs, elle doit obéir à des règles d'organisation qui varient selon la discipline sportive ou l'importance de la compétition». Le communique du ministère conclut que tous les organisateurs de compétitions sportives sont tenus de faciliter la mission des journalistes «en préservant les zones qui leur sont prévues et en leur permettant entre autre l'accès aux installations». Dans la même optique, la Fédération algérienne de football, rappelle-t-on, avait invité, samedi dans un communiqué, les gestionnaires des stades à prendre les dispositions nécessaires et d'assurer les meilleures conditions possibles aux journalistes afin de leur faciliter, au mieux, l'exercice de leur mission. Mais ces directives ne suffiront pas tant que les infrastructures ne seront pas dotées de places pour les gens de la presse. En effet il est aberrant que nos stades ne disposent pas d'enceintes réservées à la presse. Celles existant sont squattées par des énergumènes n'ayant rien à voir avec la profession.