A quelques jours de la tenue de son 9e congrès prévu du 19 au 22 mars, le Front de libération nationale effectue les dernières retouches avant le jour J. Au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, le rythme semble aller crescendo. Au sein des 67 mouhafadhas de l'ex-parti unique, les préparatifs, selon Saïd Lakhdari, chef de la mouhafadh et élu à l'Assemblée nationale, le travail se déroule dans la sérénité. Jusqu'à hier lundi, 60 kasmas sont déjà prêtes pour participer aux travaux avec les composantes de la formation. Le même responsable du FLN à Tizi Ouzou, qui reconnaissait l'existence de quelques difficultés pour la désignation des participants, assurait que seuls les statuts et le règlement peuvent décider du choix des congressistes de la wilaya de Tizi Ouzou. Le militant, selon lui, peut prendre part au congrès si son adhésion date de cinq années ou plus au sein de la structure. Selon notre interlocuteur, les travaux se déroulent dans les délais impartis malgré les débats houleux qui s'élèvent ici et là. Ce qui, poursuit-il, est un bon signe qui démontre la gestion démocratique des instances du parti. Sur un autre chapitre, M.Lakhdari affirmait que la participation de la jeunesse et de la gent féminine est assurée par 21 femmes et 21 jeunes militants pour chaque daïra. Cependant, comme toutes les structures partisanes, à Tizi Ouzou, le FLN n'a pas échappé aux turbulences. Des divergences ont apparu au niveau de certaines kasmas du parti. Pour M.Lakhdari, ces conflits ont été gérés dans la plus grande sérénité et dans l'intérêt de la formation. Prenant part à toutes les réunions des kasmas, notre interlocuteur renvoyait tous les contestataires à la circulaire n°2 régissant les procédures d'élection des délégués. En effet, au niveau de la structure FLN de la commune des Ouadhias et de Boghni, les choses n'ont pas été faciles pour désigner les congressistes. Il aura fallu l'intervention des responsables de wilaya pour aplanir les divergences. Par ailleurs, les mêmes instances ont également eu à gérer un problème qui n'a pas cessé de perturber le fonctionnement de la commune de Tizi Ouzou. De son côté, le président de l'APC ne semble point recueillir le consentement de la majorité des élus de son parti. Cette assemblée qui a la charge de gérer la commune la plus peuplée de la wilaya de Tizi Ouzou, et centre névralgique de toute la région, s'est, pour rappel, retrouvée plusieurs fois dans la zone de turbulences. Plusieurs présidents d'APC ont été confrontés à la rébellion des élus de leurs formations, voire au retrait de confiance. Sur ce chapitre, il est à signaler que la commune de Tizi Ouzou se trouve au confluent de tous les problèmes de la wilaya. Notons également que la tenue de ce 9e congrès n'est qu'à deux années des élections législatives. Une donne qui rend la gestion des conflits plus compliquée. Cela sans omettre de rappeler qu'au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, le FLN est appelé à composer avec des formations politiques qui ne font pas partie de l'Alliance présidentielle. D'où la difficulté de gérer les affaires du parti avec cette particularité.