La voie ferrée reliant Alger à Annaba s'est effondrée et le niveau du barrage Lakhal, de Aïn Bessem a frisé la cote d'alerte. Les pluies diluviennes qui se sont abattues, dans la nuit de samedi à dimanche, ont causé des dégâts matériels à Bordj Bou-Arréridj et ont failli reproduire la catastrophe de Bab El-Oued à Bouira. Selon notre correspondant à Bouira, l'orage a duré plus d'une demi-heure, toute la ville et sa périphérie ont été submergées d'eau. Les avaloirs obstrués n'ont pas réussi à contenir les torrents d'eaux. Une situation qui dure depuis cinq ans, le temps d'un mandat. En dépit des écrits de journalistes, des SOS lancés par les citoyens quant aux responsables locaux, «ce constat confirme la conclusion selon laquelle la faute n'incombe qu'aux responsables et que Bouira a eu le staff communal le plus médiocre», écrit notre correspondant, qui a, en outre, signalé qu'à l'ouest de la wilaya, les pluies ont augmenté le niveau du barrage Lakhal, situé à Aïn Bessem. Par ailleurs, la circulation des trains entre l'est et le centre du pays a été suspendue à 21h 30 samedi en raison de l'effondrement de la voie ferrée sur l'axe Alger-Annaba. Toujours, selon notre correspondant à Bordj Bou-Arréridj, des pans entiers de la voie ferrée ont été emportés par les pluies torrentielles entre les gares de M'zita et Mansourah. Notre source a précisé que le train en provenance de Annaba, dans la nuit de samedi à dimanche, s'est arrêté à Bordj Bou-Arréridj et les 400 voyageurs ont été conduits vers Béjaïa grâce aux bus réquisitionnés, à cet effet, par les autorités locales.