Un jeune homme a été condamné à la peine capitale pour parricide, par le tribunal criminel de Tizi Ouzou. Le meurtre s'est produit au mois de juillet 2009, dans un village de la commune de Mekla, à savoir, Tigrine. Le père a été tué par son fils le dernier jour du mois de juillet, tôt dans la matinée. L'accusé s'est réveillé à l'aube et a guetté sa future victime en se cachant derrière un mur situé dans le jardin. Au réveil du père et lorsque ce dernier s'apprêtait à sortir de la maison, il a été attaqué par son fils avec des jets de pierres très violents. Le père a été touché de plusieurs coups au niveau de la tête. Puis il tomba par terre. Mais l'agresseur continuera à se ruer sur lui pour l'achever. Après avoir commis son forfait, le jeune homme quitta le domicile familial et partit faire un tour au village, tranquillement. Le jour de ce crime, rien n'a filtré et personne au village ne sut exactement ce qui s'était passé. Ce n'est que deux jours plus tard, en raison de l'odeur qui se dégageait de la maison, que les voisins s'y rendirent pour constater le drame. Les services de sécurité ont été alertés et se sont déplacés sur les lieux pour constater les faits. Le corps de la victime, qui commençait à se décomposer, a été transféré à la morgue de l'hôpital d'Azazga. Le meurtrier a été mis sous mandat de dépôt. Ce dernier, lors de l'enquête n'a pas tenté de nier les faits, il a toutefois indiqué qu'il n'avait pas l'intention de tuer son père. Il voulait juste le mettre en garde car depuis des années, il lui faisait subir toutes sortes d'humiliations et il l'agressait sans cesse physiquement et moralement. En effet, l'accusé vivait avec son père dans la même maison depuis que sa mère a divorcé et a pris avec elle ses deux frères. Une vie faite de bagarres et de disputes presque quotidiennes. L'accusé a affirmé qu'il n'en pouvait plus et que sa patience avait atteint ses limites. C'est pourquoi il avait agi de la sorte sous l'effet d'une colère difficilement contrôlable.