Cinquante deux femmes chefs d'entreprise poursuivent depuis hier une formation en management et pratiquent des activités d'exportation à Alger. Cette formation, organisée conjointement par l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) et les deux associations «Savoir et vouloir entreprendre» (Seve) et «Algérienne managers et entrepreneurs» (AME), est assurée par plusieurs professeurs italiens. Lors du lancement de cette formation, Samuel Porsia, directeur général du bureau d'Alger de l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) a relevé que «la formation et le transfert des technologies constituent un levier important des relations entre l'Italie et l'Algérie» et vise «à faire bénéficier les femmes algériennes de l'expérience italienne dans la gestion des entreprises, notamment les PME/PMI». Françoise Agli, vice-présidente de Seve, a exhorté les membres de Seve à «identifier les possibilités de parrainage et de sous-traitance» tout en appelant à développer les actions de formation spécifique dans toutes les régions du pays et de privilégier l'esprit d'innovation. Elle a également invité les femmes à «créer des entreprises tout en assurant assistance et accompagnement de Seve». Mme Agli a, par ailleurs mis en exergue la forte coopération avec l'ICE pour développer tous types de partenariat. La secrétaire générale de l'AME, Taous Drif, s'est félicitée pour sa part de cette heureuse initiative qui permettra, a-t-elle dit, «le changement, la mobilisation autour de la création d'une osmose entre les femmes diplômées et le monde économique national opérationnel». Elle entendait par là le «brassage des valeurs» pour contribuer à la promotion de l'économie en Algérie. Mohamed Chaou, consultant algérien installé en Italie, a souligné qu'en Italie «sur les 6 millions de PME qui existent, 1,5 million (25%) sont dirigées par la gent féminine».