pas moins de 44 vols y ont été enregistrés en moins d'une semaine. La courbe des vols à destination de l'étranger a atteint son zénith ces quatre derniers jours, à l'aéroport international Houari-Boumediene. En effet, pas moins de 44 vols y ont été enregistrés en moins d'une semaine à destination des différents aéroports du monde. «Du jamais-vu en vingt ans de carrière», nous dit M.Charef, chef divisionnaire à l'Entreprise de gestion des services aéroportuaires (Egsa). Selon cette même source, il n'y aurait pas cette année de retards significatifs pouvant causer des ennuis aux flux des passagers. Entendre par retards, ceux dépassant la demi-journée d'attente, tout en relevant que 50% des voyageurs, notamment ceux à destination de la France ne réservent pas leurs places retour. Or, ce manque de prévoyance, serait à l'origine de tous les «chamboulements», survenus au niveau de l'aéroport. Précisons que 80% des voyageurs qui ratent leurs vols ont pour destination: Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nantes. Néanmoins, les compagnies aériennes nationales se sont donné pour objectif d'évacuer tout le monde d'ici au 3 septembre. Mais désireux de voir de plus près ce qui se passe à l'intérieur de cette boîte d'entrée et de sortie qu'est l'aéroport, nous nous sommes adressés au département sécuritaire qui nous a recommandé à Djamel pour nous accompagner jusqu'aux lignes internationales où il nous confia à d'autres responsables, du fait du fonctionnement de cette zone de transit, où il lui est arrivé à traité 24 vols en quatre heures, «Slot de Bruxelles» oblige puisque les programmations départs y est tributaire. D'abord, nous remarquons, que pour l'enregistrement «banalisé» plusieurs guichets existent, mais pour ce qui est du contrôle des documents, un seul guichet est proposé; ce qui est l'une des causes d'engorgement avant que le passager n'accède à la zone «sous-douanes». Il est 12h 30 et la circulation est plutôt fluide à l'intérieur de l'aéroport où aucun stress ne taraude les employés des différents services. Dans l'antichambre de la salle d'embarquement, le contrôle de police se fait dans de meilleures conditions: le temps consacré à chaque passager, n'excède pas les 3 minutes. Impeccable : disent les voyageurs. Plus loin, nous croisons des familles et des jeunes «busnassia» à destination de l'Espagne et de la Turquie. Tous affirment ne pas avoir dépassé une heure de temps pour remplir toutes les formalités douanières. «Nous voyageons facilement et nous ne rencontrons aucun problème», soutient Djamel qui se rend à Istanbul. Juste avant de quitter les lieux, des voyageurs à destination de Paris nous interpellent. L'un d'eux, Tony, sur liste d'attente, bien qu'ayant un «OK» pour le retour dit avoir passé la nuit à l'aéroport, en compagnie de son ami. Il se plaint du manque d'infrastructures, au sein de l'aéroport, capable d'assurer de courts séjours à ceux qui restent en «rade» surtout les familles avec enfants. Rachida, sur liste d'attente, prend son mal en patience: pas de confirmation. Cependant, elle se dit satisfaite des prestations dispensées à bord des appareils d'Air Algérie.