A l'instar des autres pays du monde, l'Algérie célébrait hier la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. «Si aucun cas de décès n'a été enregistré en Algérie depuis 2003, la vigilance reste de rigueur» a expliqué hier à L'Expression le Docteur Karima Lammali, de la Direction de la prévention au sein du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et chef de projet du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). L'application de ce programme, lancé en 1968 et élaboré en collaboration avec l'organisation nationale de la santé (OMS), «a permis, à partir de 1977, de réduire le niveau d'endémicité, de morbidité et de mortalité à l'échelle nationale, à des taux infimes» indique-t-on. Le paludisme est responsable de plus d'un million de décès chaque année dans le monde, principalement chez les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes, affectant jusqu'à 500 millions de personnes dans 109 pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. C'est une maladie parasitaire transmissible à l'homme par piqûre d'un moustique, l'anophèle femelle. La Journée mondiale du paludisme a été instituée en mai 2007 lors de l'assemblée de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le paludisme fait quelque 865.000 morts par an dans le monde et l'Afrique reste de loin le continent le plus affecté.