Les prix des médicaments prescrits pour le traitement de maladies chroniques ont enregistré une baisse significative de 40% sur le marché algérien. C'est ce qu'a indiqué, jeudi dernier, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, à Alger, qui présidait la cérémonie de distinction de certains retraités du secteur. Le ministre a expliqué que cette baisse est intervenue suite à l'application du prix référentiel. «L'application du prix référentiel pour les médicaments a eu un impact positif en matière de baisse progressive (40%) des prix de certains médicaments prescrits pour le traitement de maladies chroniques», a-t-il affirmé. M.Louh a indiqué que le prix référentiel a favorisé «la vente de médicaments génériques». Le ministre a déclaré que le secteur de la sécurité sociale avait décidé d'introduire le prix référentiel pour les médicaments en 2006 et de l'appliquer de manière progressive dans le cadre des réformes engagées, notamment celles visant une meilleure maîtrise des dépenses et la baisse des prix. Il a également rappelé que le secteur de la sécurité sociale a mis en place plusieurs mesures en matière de remboursement des médicaments, des mesures basées essentiellement sur le prix référentiel en vue d'encourager la commercialisation des médicaments génériques et la production pharmaceutique nationale et de réguler le marché des médicaments. Concernant la carte magnétique Chifa, M.Louh a mis en avant son importance en ce sens qu'elle contient toutes les données relatives à l'assuré social de nature à faciliter le travail des professionnels et d'assurer un meilleur suivi et de meilleures prestations. Grâce à cette carte, la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) disposera d'«un outil efficace de lutte contre les contraventions», car le grand défi consiste en la pérennité de cette caisse en rationalisant ses dépenses et en veillant à la préservation de ses équilibres financiers.