La Maison de la culture de Tizi Ouzou a abrité, en fin de semaine dernière, un colloque scientifique sur la vie et l'oeuvre du premier écrivain de langue amazighe, Belaïd Ath Ali. A travers cette action, l'écrivain d'Azrou (Aïn El Hammam) est réhabilité après des décennies d'exclusion volontaire ou involontaire, peu importe. Hormis les étudiants des départements de langue et culture amazighes, rares sont ceux qui connaissent le parcours et les oeuvres de cet écrivain qui a laissé, en plus d'un roman, des contes et des poèmes d'une qualité littéraire indéniable. Pendant les trois journées qu'a duré le colloque, l'occasion a été donnée à tous les présents de découvrir l'ensemble des aspects de l'oeuvre de Belaïd Ath Ali, à commencer par sa vie tourmentée mais aussi le contenu des ouvrages qui ont été publiés en un seul volume dans deux langues, kabyle et française, par les éditions Khettab. Le volume est intitulé Les Cahiers de Belaïd. Le colloque a été organisé par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou en collaboration avec les éditions Tira de Béjaïa.