Quelque 481 brevets d'invention ont été délivrés à fin avril 2010. Quelque 481 brevets d'invention, dans différents domaines, ont été délivrés par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) durant les quatre premiers mois de l'année 2010, a indiqué son directeur, Hakim Taoussar. «Par rapport au premier trimestre de l'année 2009, le nombre de brevets d'invention délivrés a augmenté de 70, soit une hausse de 22%», a-t-il fait savoir au cours d'une conférence de presse tenue hier au forum d'El Moudjahid à Alger. La propriété industrielle se définit comme l'ensemble des dispositions légales et administratives permettant de protéger les créations techniques tels que brevets, dessins et modèles, schémas de configuration de circuits intégrés et les signes distinctifs comme les marques et les appellations d'origine. L'Etat se doit de protéger le patrimoine créatif de la nation et favoriser l'apport des technologies extérieures par le développement de la protection de la propriété industrielle. C'est dans ce cadre que le ministère de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, en s'appuyant sur l'Inapi, compte déployer des actions dites de «propriété industrielle» dont la finalité est de contribuer à la valorisation de l'innovation et à la promotion de son développement. A ce titre, «un projet de loi portant sur la promotion des innovations est en cours. En ce moment, il est au niveau du Secrétariat général du gouvernement (SGG)», a déclaré M.Taoussar. En données chiffrées, le directeur général de l'Inapi a indiqué que «nous avons 19.913 marques en Algérie en plus de 60.199 marques internationales». En matière d'innovation, M.Taousar a fait savoir que «nous avons 1500 inventeurs dont 700 inventeurs protégés». A ce propos, le conférencier a indiqué qu'«un centre d'appui technologique sera créé prochainement. Cette instance sera précédée par une session de formation destinée au personnel qui va l'occuper. Cette formation s'effectuera en juin prochain». La nécessité de valoriser les marques nationales à l'étranger demeure l'un des points de sensibilisation sur lequel s'attardent tous les cadres de l'Inapi. Car, le nombre de dépôts de plainte pour cause de contrefaçon et de piratage que cet institut a enregistré est faible. La raison: il n'y a pas eu un nombre important de marques protégées. Pourtant, les droits de propriété industrielle en Algérie sont bien protégés car ils répondent parfaitement aux normes internationales. Il suffit, selon le responsable de l'Inapi, de mettre en valeur le dispositif existant. Les opérateurs ont commencé néanmoins à en prendre conscience, et la hausse des demandes d'enregistrement depuis plus d'une année confirme cette tendance. La démarche à suivre pour l'enregistrement d'une marque a été simplifiée, conclut l'orateur.