Certains présidents de club sont partagés quant au passage au professionnalisme dès le championnat de l'exercice 2010/2011. L'annonce, la saison écoulée, du passage au professionnalisme durant l'exercice 2010/11 est en voie de réalisation du moment que les différents clubs de la nationale Une et Deux se préparent pour cette échéance. Mieux encore, certaines formations s'étaient déjà préparées préalablement. Mais, en revanche, ce passage de l'amateurisme au professionnalisme reste ambigu et sujet à polémique du moment que c'est le flou total en ce qui concerne les clubs ayant droit à postuler à cette transition. Dans un autre registre, un cahier des charges existe au niveau de la Fédération algérienne de football sur ce projet sans que les parties prenantes, voire les présidents de club ne soient mis au courant du contenu de ce document. Une situation qui a donné lieu a des avis partagés entre ceux qui sont sceptiques et d'autres qui sont optimistes quant à la réussite de ce nouveau statut. La démarche entreprise par la Fédération pour la mise en oeuvre d'un championnat professionnel n'est pas transparente et est entourée de zones d'ombre. En outre, l'autre point ambigu est de savoir si ce championnat professionnel est ouvert uniquement pour les clubs de l'élite ou alors pour ceux aussi de la division deux. Dans ce cas de figure, si le nombre de clubs remplissant toutes les conditions dépasse la configuration de la division professionnelle, à savoir 16 équipes, car des formations comme l'Asmo (classé 2e en D2), le MOB ainsi que l'OMA (relégués en interrégions) se préparent à passer en SPA ou Sarl et si le projet leur donne droit, cela provoquerait une polémique sans précédent sur la scène footballistique. Un autre sujet, qui mérite d'être soulevé touche directement les présidents de club puisque en majorité ils optent pour la Sarl (Société à responsabilité limitée) plutôt que la Société par actions(SPA) pour changer de statut en conformité avec l'exigence du professionnalisme. C'est que, en mode SPA, le président peut à tout moment être dégommé par les membres du conseil d'administration(CA), alors qu'en Sarl, le règne du boss est garanti. Il existe quand même quelques exceptions du moment que certains présidents préconisent la SPA et ne craignent pas d'être limogés à n'importe quel moment. Quoi qu'il en soit, pour que le professionnalisme réussisse chez nous, il faut aussi professionnaliser les chairmans dont la longévité à la tête d'un club doit avoir une fin et par conséquent, la gestion d'un club pro ne devrait pas se focaliser essentiellement sur l'aide de l'Etat tant sur les plans infrastructurel que financier. Il est évident aussi de professionnaliser les mentalités tant des responsables, des joueurs et même des supporters. En définitive, le numéro 1 de l'instance de Dély Ibrahim préoccupé par la participation de l'Equipe nationale à la Coupe du Monde, pourrait éventuellement retarder la concrétisation du projet du moment qu'il est le seul à prendre une décision ou à appliquer la loi alors qu'aucun membre du bureau fédéral n'a la latitude d'assumer la mise en oeuvre du projet en question.